Un congé de proche aidant·e pour les agents de la fonction publique

Selon un décret publié au Journal officiel ce dimanche 27 août, les agents de la fonction publique peuvent désormais avoir accès au congé de proche aidant·e pour tout·e proche qui relèverait d’une “aide régulière”, “sans être nécessairement d’une particulière gravité”. De plus, ils et elles pourront fractionner leurs congés sous forme de demi-journées, plutôt que par journées entières.

C’est une nouvelle avancée pour les proches aidant·es exerçant dans la fonction publique. Jusqu’ici, seules les personnes dont les proches sont atteint·es d’un handicap ou d’une perte d’autonomie “d’une particulière gravité” pouvaient bénéficier du congé de proche aidant·e. 

Depuis un décret paru au Journal officiel, ce dimanche 27 août, ce congé est maintenant élargi à toute personne proche d’un·e patient·e qui nécessite une “aide régulière”, “sans être nécessairement d’une particulière gravité”, mentionne le décret. Il peut être pris sur une durée maximale de trois mois, et renouvelable dans la limite d’un an sur l’ensemble de la carrière professionnelle.

A cela s’ajoute la possibilité pour les agents publics de poser des demi-journées, plutôt qu’une journée entière, obligatoire jusqu’ici. Cette nouveauté s’applique également pour le congé de présence parentale, qui concerne les parents dont l’enfant est handicapé·e ou gravement malade.

Les chiffres publiés par la direction de la Sécurité sociale rappellent que le congé de proche aidant·e est pourtant très peu utilisé en France. Seul·es 6 600 bénéficiaires de l’Allocation journalière qui indemnise les proches aidant·es bénéficiant de ce congé (AJPA)] ont été recensé·es entre septembre 2020 et février 2022, alors qu’en réalité, près de 270 000 salarié·es et 67 000 agents publics y seraient éligibles.

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