Savoir être un interlocuteur actif qui pourra :
- Écouter vraiment ce que dit l’enfant en s’intéressant avant tout à ce qu’il veut dire et à ce qu’il pense, sans chercher à deviner en force, à tout prix;
- Manifester son intérêt en n’hésitant pas à proposer soit un mot, pour le mot qui accroche, soit une fin de phrase si l’enfant est bloqué;
- Proposer ce qui lui vient à l’esprit en fonction du contexte, avec un phrasé plutôt interrogatif (la voix monte);
- Reformuler ce qu’il pense que l’enfant veut dire : « est-ce bien ça que tu veux me dire ? » pour que l’enfant puisse ajuster au plus près de son idée;
- Nommer le bégaiement : en parler ouvertement aidera fortement l’enfant à sortir de la peur d’être jugé comme incompétent, anormal;
- « Rattraper » son regard d’un geste doux de la main vers le visage de l’enfant pour le rassurer et être avec lui justement dans les moments les plus difficiles;
- Donner de l’intensité au temps passé avec son enfant;
- Donner du temps à « l’écho mental » : en introduisant beaucoup de pauses dans sa parole, l’adulte laisse la parole de l’enfant résonner en lui et inversement;
- Veiller à poser une question à la fois et des questions fermées;
- Ecouter la réponse !
- Prendre garde au changement de sujets de conversations trop rapides.
- Etre attentif à sa grande qualité d’écouter : « car une authentique communication, c’est écouter, comprendre et partager » (et peu importe la forme !).
Toutes ces propositions peuvent vous conduire à une infinité de « micro-changements », et c’est par ce changement d’attitude global que s’amorce le changement chez l’enfant. Il perçoit au-delà des mots que l’on peut faire autrement.
