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Signature de l’avenant 1 de l’ACIP par l’UNPS

Signature de l’avenant 1 de l’ACIP par l’UNPS

L’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) a été créée par la loi portant réforme de l’Assurance maladie du 13 août 2004 ; elle regroupe des représentant·es de 23 organisations syndicales de professionnel·les de santé en exercice libéral en France, reconnues officiellement les plus représentatives. La Fédération nationale des orthophonistes (FNO) en est membre et Sarah Degiovani en est la Secrétaire générale. 

Au terme de deux années de discussions, l’UNPS est fière d’avoir signé, ce jour, avec l’UNCAM et l’UNOCAM, l’avenant n°1 à l’Accord Cadre Interprofessionnel (ACIP). 

Retour sur ces différentes mesures. 

Article 1 : expérimentation ESCAP

Premières marches de l’exercice coordonné et complémentaires des autres formes de coordination, les Equipes de soins coordonnés avec le patient (ESCAP) permettront de sensibiliser les professionnel·les de santé à la coordination pour, in fine, les inciter à une coordination plus structurée.

Les ESCAP sont un modèle de coordination souple et agile autour du patient ou de la patiente, qui assure le respect du libre choix de son·sa professionnel·le de santé par le·a patient·e et qui facilite l’accès aux soins et plus particulièrement l’accès aux médecins traitants pour les patients les plus complexes. Elles visent à renforcer le lien ville/hôpital et à éviter les hospitalisations et ré-hospitalisations ainsi que les passages aux urgences inutiles.


Article 2 : facilitation des dispositifs d’avance de frais

En lien avec les représentant·es des complémentaires santé, réflexion visant à faciliter l’utilisation des dispositifs d’avance de frais sur la part complémentaire, notamment ceux conçus dans le cadre de l’InterAMC, dans le respect du principe d’éclatement des flux par le·a professionnel·le de santé (PS), soit directement (depuis son poste de travail), soit ou par l’intermédiaire de son OCT.

La liberté du choix de pratiquer la dispense d’avance de frais en dehors du cadre légal et la liberté du choix de ses outils et de ses mandataires par le PS devront, dans ce cadre, être respectées.

Article 3 : programme de travail dans le cadre d’une évolution de l’ACIP

Cet avenant a permis de mettre en place un programme de travail dans le cadre des prochains moins : 

  • contrôle d’activité et lutte contre la fraude
  • mise en œuvre de parcours de prévention
  • renforcement de l’accès aux soins : organisation des parcours et développement de l’exercice coordonné – partage des missions
  • numérique en santé : facilitation du tiers-payant, développement des logiciels métier et de leur portabilité 
  • renforcement des orientations conventionnelles de Développement personnel continue (DPC)
  • transition écologique du système de santé
  • simplification administrative

Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des différentes pistes de réflexion issues de ces groupes de travail. 

Article 4 : évolution du COTIP

Actuellement les missions du comité technique interprofessionnel de modernisation des échanges (COTIP) sont de travailler sur les travaux techniques définis par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) dans sa feuille de route, notamment sur :

  • l’équipement des professionnel·les de santé : socle technique minimal pour intégrer dans de bonnes conditions les nouveaux outils de la coordination : messagerie sécurisée, Dossier médical partagé (DMP), prescription électronique
  • les projets d’outils mis à disposition des professionnel·les de santé : outils de coordination, téléservices, facturation…
  • l’interopérabilité des systèmes d’information (y compris dans le cadre du développement de la télémédecine)
  • etc…

Ces missions sont précisées dans le cadre de cet avenant conventionnel : 

  • l’équipement des professionnel·les de santé : socle technique minimal pour intégrer dans de bonnes conditions les services socles de la feuille de route du numérique en santé : messagerie sécurisée, DMP/Mon espace santé, ordonnance numérique, etc, et rationalisation des versions déployées sur le terrain 
  • être régulièrement informé et associé aux travaux sur la mise en œuvre et le déploiement de l’ordonnance numérique, de l’app CV, de nouveaux téléservices accessibles aux professionnel·les de santé exerçant en libéral et de l’ensemble des systèmes permettant la dématérialisation des supports ou pièces de facturation et d’identification des assuré·es sociaux. 
  • possibilité d’élargir la composition du  comité technique inter professionnel de modernisation des échanges (COTIP) en cas d’inscription à l’ordre du jour de points portant sur les problématiques liées aux logiciels métiers des PS
  • les acteurs et actrices concerné·es, pouvant intervenir comme expert·es, sont notamment les suivant·es :
    • Domain name system (DNS)
    • Fédération des éditeurs d’informatique médicale et paramédicale ambulatoire (FEIMA)
    • Inter AMC
    • Agence du numérique en santé (ANS)

Les 15 revendications pour une orthophonie forte et innovante

Les 15 revendications pour une orthophonie forte et innovante

Depuis sa création, la Fédération nationale des orthophonistes (FNO) se bat pour promouvoir l’orthophonie, défendre les orthophonistes et renforcer la qualité des soins prodigués aux patient·es.

Tous les trois ans, la FNO tient son congrès fédéral à l’occasion duquel est voté un texte d’orientations politiques qui définit les grandes luttes qu’entendent porter les orthophonistes élu·es au sein des instances de la FNO.

Pour le mandat 2022-2025, vous trouverez ici une carte mentale synthétique du texte d’orientations.

Depuis le début de ce mandat, nous pouvons nous féliciter d’avoir obtenu gain de cause sur des revendications que nous portons parfois depuis de nombreuses années. L’augmentation de l’AMO, l’ouverture de l’accès direct aux orthophonistes, l’adaptation de la nomenclature générale des actes professionnels (NGAP) par des changements de libellés ou encore la généralisation progressive du dispositif de Dépistage et Prévention en Orthophonie et en Orthoptie (DP2O) constituent de véritables avancées pour la profession.

Nous vous proposons ici de visibiliser et synthétiser les principales revendications que nous portons pour cette dernière ligne droite avant la fin du mandat 2022-2025.

Les 15 revendications syndicales ci-dessous ne reflètent pas un ordre de priorité, notamment du fait d’une intrication forte des combats que nous menons pour la profession. 

Cette communication ne peut être aussi  exhaustive que l’ensemble des revendications du texte d’orientations politiques voté par les administrateurs fédéraux, mais ambitionne d’apporter une relecture aussi synthétique que possible des combats que nous menons. 

1. Revalorisations en libéral

Exposé à une forte inflation ces dernières années, le pouvoir d’achat des orthophonistes est soumis à une pression constante. L’augmentation de l’AMO issue des négociations de l’avenant n°20 était une première réponse, malgré des marges de manœuvre contraintes.

Afin d’améliorer les conditions de travail des orthophonistes, nous portons plusieurs revendications :

📢 alignement d’une partie de la rémunération sur l’inflation

📢 revalorisation des bilans initiaux

📢 paiement des réunions des équipes de suivi de scolarisation

📢 alignement du TMO sur l’AMO

2. Repenser le Forfait d’Aide à la Modernisation et à l’Informatisation du cabinet (FAMI) 

Le forfait d’aide à la modernisation et à l’informatisation du cabinet (FAMI) permet à peine de financer la maintenance de nos logiciels métiers. Or, d’autres frais s’imposent aux orthophonistes, notamment les changements de boîtiers de télétransmission pour se plier aux nouvelles normes PC/SC ou des lecteurs permettant la lecture de la carte vitale via la prochaine application Carte vitale. Nous revendiquons un FAMI réellement utile aux orthophonistes et qui valorise leur pratique quotidienne.

Nous proposons donc de séparer le FAMI en sous-parties indépendantes les unes des autres et en dessiner de nouveaux contours, que nous construirons avec vous dans les mois à venir.

Par ailleurs, il nous semble nécessaire de redéfinir les voies de recours lors de non versement du FAMI, et de revenir à un système d’appel directement auprès des commissions paritaires départementales.

3. Augmentation des quotas en centres de formation universitaire en orthophonie

La stagnation du nombre d’orthophonistes, liée à un numerus clausus trop bas compte tenu des départs en retraite et des reconversions, crée un déséquilibre entre l’offre de soins et les besoins de nos patient·es et entraîne l’embolisation des cabinets et de très graves difficultés d’accès aux soins..

Pour améliorer l’accès aux soins, l’augmentation des quotas en formation initiale est un axe majeur. Notre rôle dans ce combat est de militer pour que les centres de formation obtiennent les moyens humains, financiers et matériels suffisants pour pouvoir recevoir des étudiant·es plus nombreux. Nous agissons ainsi auprès du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, du Ministère de la santé, ainsi qu’auprès des conseillèr·es chargé·es des questions de santé à Matignon et à l’Elysée.

Nos objectifs à venir incluent également la négociation et la mise en œuvre d’un statut de maître de stage pour les orthophonistes afin de favoriser la multiplication des lieux de stage et donc de faciliter l’augmentation du nombre d’étudiants formés.

Néanmoins, compte tenu de l’autonomie des universités, le rôle des centres de formation universitaire en orthophonie (CFUO) dans cette lutte est crucial à la fois pour négocier des financements au sein des universités et pour organiser l’accueil d’un nombre plus important d’étudiant·es si les tutelles accueillent favorablement nos demandes. 

4. Généralisation de la PPSO

La Plateforme Prévention et Soins en Orthophonie (PPSO) permet de répondre aux questions et inquiétudes des usagèr·es, grâce à la régulation par téléphone, de déterminer la nécessité ou non d’un bilan orthophonique ainsi que le degré d’urgence estimé du bilan et de donner les premières recommandations à mettre en oeuvre. Enfin, un dispositif d’adressage permet de fluidifier et de facilier l’accès à un·e orthophoniste.

Généraliser et pérenniser la PPSO sur l’ensemble du territoire permettra donc d’apporter une première réponse aux usagèr·es, de réguler des demandes de soins, d’orienter et de conseiller les usagèr·es mais aussi de soulager les orthophonistes qui ne parviennent plus à répondre aux sollicitations.

5. Accès direct plein et entier aux orthophonistes

L’accès aux soins orthophoniques sans ordonnance pour tous·tes les patient·es donnera aux orthophonistes les moyens d’organiser, coordonner et réguler les soins, permettant ainsi, en association avec des dispositifs existants ou en construction, de fluidifier l’accès aux soins.

Actuellement la loi prévoit l’accès direct aux orthophonistes exerçant en établissement, et aux orthophonistes en libéral lorsqu’ils ou elles exercent au sein d’une équipe de soins primaires (ESP), d’une maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) ou d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) si le projet de santé de celle-ci prévoit cette disposition. Cette situation crée des niveaux d’accès différents aux orthophonistes mais aussi une réelle difficulté de lisibilité pour les patient·es. 

Nous souhaitons que toutes les orthophonistes soient traitées et considérées de façon égale avec un accès direct à toutes et tous les praticiens.

 6. Règles professionnelles

La parution des règles professionnelles permettra d’assurer la protection de la profession et des patient·es grâce à une pratique déontologique. Cette demande de notre profession est très ancienne et la loi prévoit la publication de nos règles professionnelles depuis 2016.

Nous avons à nouveau fait part à la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) et au Ministère de la santé de notre souhait de voir les règles professionnelles mises en application au plus vite.

7. Modification de la durée des séances

Il est essentiel que les orthophonistes puissent trouver la meilleure satisfaction possible dans la mise en œuvre de leur plan de soins et que les patient·es puissent bénéficier des soins les plus adaptés à leur situation.

Nous avons fait le constat qu’une flexibilité sur les durées de séances pourrait contribuer à une situation plus favorable pour toutes et tous.

Des groupes de travail ont été mis en place avec la CNAM à ce sujet et nous mettons tout en œuvre pour qu’ils aboutissent par des modifications de notre nomenclature qui permettront une amélioration de nos conditions de travail.

8. Intégrer pleinement la prévention à notre exercice professionnel

A ce jour, en ce qui concerne la prévention, seuls l’ajout du Bilan de prévention et d’accompagnement parental (BPA) et le dépistage des troubles du langage et de la communication en milieu scolaire ont fait l’objet d’avenants dans la convention des orthophonistes.

Ces ajouts essentiels nous semblent insuffisants, puisqu’il est primordial que la profession puisse se doter d’outils conventionnels permettant de donner à la prévention et la promotion de la santé une place pleine et entière.

La FNO demande l’élargissement du BPA aux adultes, ainsi que la possibilité de pouvoir réaliser jusqu’à 5 séances de prévention en post BPA, afin de permettre un suivi pertinent du patient ou de la patiente et de la famille sans avoir pour autant à démarrer une prise en soins qui ne semble pas nécessaire.

Par ailleurs, nous souhaitons rendre possible la réalisation des actes de la nomenclature des orthophonistes, en l’absence du patient ou de la patiente, auprès de son·a aidant·e/parent. Ces séances permettent une adaptation écologique de l’environnement du patient ou de la patiente, des conseils sur la communication entre le·a patient·e et les aidant·es, l’apprentissage du fonctionnement d’outils type CAA (Communication alternative et améliorée).

 9. Double prise en charge

La situation de double prise en charge provoque une anxiété chez les orthophonistes, qui craignent de devoir faire face à des indus pour ces patients, et renoncent donc de plus en plus à assurer ces prises en charge.

Nous souhaitons sortir de cette situation intenable et qu’enfin une solution pérenne satisfaisante soit trouvée avec l’assurance maladie.

10. Suppression totale de la Demande d’Accord Préalable (DAP)

La DAP n’est plus obligatoire pour le premier traitement (suite au bilan initial), cependant elle le reste suite au bilan de renouvellement.

Dans le but de réduire la charge administrative des orthophonistes et libérer du temps de soin, la FNO demande la suppression totale de la DAP.  

11. Salariat : reconnaissance de l’autonomie et revalorisation des orthophonistes

Il est nécessaire de voir évoluer le statut des orthophonistes du point de vue de leur dépendance hiérarchique quel que soit l’établissement (fonction publique ou établissement médico-social) et leur permettre de participer à la gouvernance des hôpitaux. L’accès direct a été un premier pas vers l’autonomie et il ne faut pas s’arrêter là. Le statut de cadre doit être accordé aux orthophonistes, comme il l’est naturellement à d’autres professionnels recevant une formation de grade master.

Les inégalités salariales entre le public et le privé sont une aberration. 

Nous revendiquons une harmonisation par le haut de la rémunération, afin que les orthophonistes dans les établissements sociaux et médico-sociaux puissent être rémunérés à leur juste valeur.

12. Compétences dans le domaine ORL

Actuellement, des outils manquent pour exercer dans les meilleures conditions possibles pour les patients et pour notre expertise. Il s’agit bien ici de compléter nos examens cliniques et améliorer notre impact lors des séances de rééducation.

Les aspirations sont des gestes techniques indispensables lors des soins auprès des patient·es encombré·es ou à risque d’étouffement. Elles doivent donc être incluses dans les outils essentiels à la pratique orthophonique.

Afin de poser son diagnostic orthophonique à l’issue d’un bilan fonctionnel et de mesurer les progrès lors de la rééducation, l’orthophoniste doit pouvoir bénéficier d’outils fiables et validés. La nasofibroscopie pourra compléter les outils existants, à la fois pour améliorer notre bilan et nos séances de rééducation, en déglutition ou en voix.

Enfin, pour améliorer, fluidifier et faciliter la prise en soins de certains patients, les orthophonistes gagneraient également à pouvoir prescrire davantage de dispositifs médicaux mais aussi des épaississants.

13. Aide financière complémentaire au congé maternité

A ce jour, seule la profession de médecin bénéficie d’une aide conventionnelle supplémentaire au moment du congé maternité.

Nous demandons à faire inscrire dans la loi la possibilité d’ouverture de la négociation de cet avantage dans notre champ conventionnel, afin d’instaurer une égalité de traitement.

14. Téléexpertise 

Actuellement les professionnel·les de santé peuvent solliciter à distance l’avis d’un ou de plusieurs professionnels médicaux en raison de leurs formations ou de leurs compétences particulières.

Or il est évident qu’un·e professionnel·le de santé puisse avoir besoin de solliciter à distance l’avis d’un·e orthophoniste.

15. Le doctorat en sciences orthophoniques 

Les sciences orthophoniques, au carrefour des sciences biomédicales et des sciences humaines et sociales, s’appuient sur des méthodes et des théories empruntant à ces deux courants dans le cadre de la recherche. Il existe un lien entre clinique et recherche, l’un nourrissant l’autre.

Les sciences orthophoniques contribuent à l’évolution des pratiques et des connaissances dans le domaine des pathologies et des interventions en orthophonie

Un statut hospitalo-universitaire permettant à la clinique et à la théorie de se développer conjointement

L’ ouverture d’un 3e cycle menant à un doctorat en sciences orthophoniques est une évolution nécessaire et logique pour :

➡️maintenir et accroître progressivement l’expertise des orthophonistes.

➡️ ouvrir des possibilités d’évolution de carrière des orthophonistes.

➡️ renforcer la visibilité de la spécificité de la profession.

Et selon vous, quels sont les autres combats que nous devrions porter ?

    N’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions via : contact@fno.fr

L’accès direct en orthophonie

L’accès direct en orthophonie

La possibilité pour les orthophonistes de réaliser des actes en accès direct prévue par la loi n° 2023-379 du 19 mai 2023, dite loi Rist, portant amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnel·les de santé puis par l’avenant n° 20 à la convention nationale des orthophonistes exerçant en libéral est entrée en vigueur à compter du 26 juillet 2023.

Les orthophonistes qui exercent en MSP (Maisons de santé pluridisciplinaires), centres de santé et ESP (Equipes de soins primaires) peuvent depuis recevoir des patient·es sans ordonnance.

Pour les Communautés professionnelles territoriales de santé, l’accès direct n’est possible que s’il est inscrit dans le projet de santé de la CPTS.

Il s’agit habituellement d’un vote en assemblée générale, nous attendons une confirmation de la DGOS afin de savoir si un vote en conseil d’administration pourrait suffire.

Quels arguments avancer pour inscrire l’accès direct au projet de santé de votre CPTS ?

Vous trouverez ici un argumentaire pour vous aider à expliquer l’apport de l’accès direct dans votre pratique aux autres professionnel·les de santé de votre secteur.

Retrouvez ici la proposition de texte rédigée par la FNO.

Nous attirons votre attention sur quelques points de vigilance, nous vous invitons à tenter d’intégrer ce paragraphe directement dans le texte du projet de santé, dans la partie accès aux soins, et non dans des objectifs ou des fiches mesures, car cela obligerait à rendre compte de cet accès direct. Il n’est pas non plus nécessaire d’ajouter des indicateurs ou des éléments d’évaluation de cette modalité. L’accès direct est simplement une possibilité d’accès, pas une obligation.

Facturation des actes en accès direct :

Il faut simplement entrer votre propre numéro ADELI en tant que prescripteur. Aucun autre document n’est à fournir.

Vous devez ensuite déposer le compte rendu du bilan orthophonique dans le DMP du patient ou de la patiente. Les contrôles seront bien entendus effectués a posteriori et non à chaque facturation.

De nombreuses questions peuvent se poser, c’est pourquoi nous avons rédigé une Foire aux questions que vous retrouverez ici

LES FNOCasts : Tout savoir sur les prises en soins orthophoniques – #2 L’anosmie

#2 – L’anosmie

A l’occasion de la journée mondiale de l’anosmie, Emmanuelle Albert nous fait part de son expérience auprès des patient·es ayant perdu le goût.

Ouverture de la période de déclaration pour le FAMI

🔊La campagne de déclaration des indicateurs pour le Forfait d’Aide à la Modernisation et l’Informatisation (FAMI) du cabinet professionnel 2023 a démarré le 11 janvier 2024. 

🚨Suite à nos demandes répétées, la CNAM nous a annoncé en décembre la neutralisation de l’indicateur exercice coordonné.

⇨  L’indicateur « Participation à la prise en charge coordonnée » devient un indicateur complémentaire (et non plus un indicateur socle) pour 2023. Son montant est de 100€. Les professionnel·les qui le valident en complément des 5 indicateurs socles pourront bénéficier d’un FAMI à hauteur de 590€.

📌Les professionnel·les qui ne valident pas cet indicateur pourront bénéficier d’une rémunération forfaitaire à hauteur de 490€ minimum, dès lors qu’ils valident les 5 indicateurs socles.

En sus, peuvent venir s’ajouter 2 indicateurs optionnels permettant de bénéficier de 350€ et 175€ supplémentaires et de façon indépendante des indicateurs socles :
Equipement de vidéotransmission sécurisée (350 euros)
Aide à l’équipement en appareils médicaux connectés (175 euros)

Nous regrettons que cet accord de neutralisation soit donné en toute fin d’année car cela ne permet pas d’adapter notre exercice professionnel aux règles du jeu de chaque année civile.


Comment faire pour déclarer vos indicateurs ?

→ Rendez-vous sur votre espace amelipro dans le téléservice « ma convention »

→ Vous pourrez renseigner vos indicateurs déclaratifs du 11 janvier au 3 mars 2024 minuit.

Les guides méthodologiques FAMI et d’aide à la saisie des indicateurs du FAMI seront prochainement à votre disposition sur ameli.fr et sur ameliPro afin de vous accompagner dans votre saisie. 

La neutralisation de cet indicateur pour l’année 2023 est le fruit d’un travail de représentation sans relâche auprès de nos instances de tutelle. Pour mener ces combats, nous avons besoin de votre soutien.

Budgets ANDPC et FIF-PL pour 2024

A l’approche de 2024, les budgets des orthophonistes à l’Agence nationale pour le développement professionnel continu (ANDPC) et au Fonds interprofessionnel de formation des professionnels libéraux (FIFPL) ont été communiqués. Des informations contradictoires ont pu circuler, nous vous transmettons ici les informations vérifiées par les représentantes de la profession au sein de ces deux instances.

Pour l’ANDPC

📌Sans aucun changement par rapport à 2023, chaque orthophoniste conventionné·e en libéral  (titulaire ou en collaboration) pourra  bénéficier d’un budget de 14h annuelles en 2024, dont un financement dédié aux frais pédagogiques directement versés aux organismes de formation et une indemnisation pour perte de revenus versée aux orthophonistes. 

✅Les montants varient selon la typologie de formation (Formation continue type cognitive, Evaluation des pratiques professionnelles ou EPP, gestion des risques ou GDR) et les formats (présentiel dont classe virtuelle ou e-learning). 

Retrouvez le récapitulatif ici

➡ Par exemple, pour une formation cognitive continue de 14h en présentiel, les orthophonistes bénéficient de 532€ de frais pédagogiques directement versés à l’organisme de formation et de 798€ d’indemnisation. 

Sur la période triennale 2023-2025, les orthophonistes devront suivre 2 actions différentes : 

  • une formation cognitive continue
  • une EPP,

L’offre de GDR n’étant pas développée en orthophonie à ce jour. 

Ces deux actions peuvent être suivies la même année en utilisant une partie des 14h en formation cognitive continue et une autre en EPP, que ce soit lors d’une seule formation (dit “programme intégré”) ou lors de 2 formations distinctes. 

Ces deux actions peuvent également être suivies lors de 2 années différentes. Ces mêmes règles s’appliquent pour tous les formats (présentiel, classe virtuelle, e-learning).

Le forfait de 14h annuelles, soit 42h sur la période triennale de 2023-2025 possède un plafond triennal de prise en charge d’actions de formation cognitive continue. Sur cette période de 3 ans, 7h devront, a minima, être consacrées à de l’EPP.

Ainsi, il existe un plafond de prise en charge des formations continues dites cognitives (FC) limité à 35h sur la période triennale.

📌Pour toute nouvelle installation en libéral en 2024 (nouveaux et nouvelles diplômé·es, changement de mode d’exercice, reprise d’activité…), seules 21h (sur les 2*14h soit 28h des budgets 2024-2025) pourront être dédiées à  la formation cognitive continue.

📌Pour toute nouvelle installation en libéral en 2025,  il n’y aura pas de limite pour le financement des formations continues dites cognitives, l’intégralité du budget 2025 de 14h pourra être utilisé pour la formation cognitive continue.

Vous pouvez retrouver les infos sur le site de l’ANDPC.

Pour rappel, en cas d’anomalie ou d’irrégularité concernant une action de DPC ou concernant un organisme de DPC, l’ANDPC met à votre disposition un module de signalement.

Pour le FIF-PL

📌Les plafonds journaliers restent inchangés : 150€ par jour pour les formations “cœur de métier”. Le plafond annuel passe de 750€ à 600€ .

 Parmi ces 600€, jusqu’à 300€ peuvent être utilisés pour du e-learning asynchrone, dans la limite de 75€/jour.

Retrouvez les budgets FIF-PL 2024 ici

[Accès direct] – Versement de documents dans le dossier médical partagé (DMP) d’un patient

La possibilité pour les orthophonistes de réaliser des actes en accès direct prévue par l’avenant n°20à la convention nationale des orthophonistes libéraux est entrée en vigueur à compter du 26…

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Mobilisation pour la reconnaissance du Master

Comme vous le savez , la Fédération Nationale des Orthophonistes, par le biais de l’intersyndicale des orthophonistes,  a appellé à la mobilisation le 5 octobre partout en France.

Cette mobilisation a été une grande réussite avec pas moins de 18 lieux de rassemblement, des milliers d’orthophonistes et d’étudiant·es en orthophonie présent·es, des dizaines de rencontres avec des élu·es mais aussi des articles dans la presse et des reportages

Elle est réussie grâce à vous toutes et tous, grâce à cette volonté puissante que vous avez à nouveau déployée.
Elle est réussie grâce à la force de conviction que vous avez toutes et tous su engager.

Elle est réussie grâce à un travail de longue haleine, une collaboration avec la FNEO depuis de nombreuses semaines pour construire cet événement.

Elle est réussie grâce au travail intersyndical mené depuis plusieurs années. 

La FNO est engagée depuis toujours au service des orthophonistes qui exercent en salariat ou en mixte, dans les établissements hospitaliers ou dans les Établissements sanitaires et médico-sociaux. Au quotidien, nous apportons les réponses aux demandes et aux interrogations de nos consoeurs et confrères.  

Puisqu’il est nécessaire d’agir constamment pour créer de meilleures conditions salariales, à la fois en termes de revenus et de contexte d’exercice, le travail mené auprès des tutelles et des grands groupes d’employeurs est notre priorité. 

Si la FNO ne peut pas, légalement, signer de convention collective, elle peut et elle se doit, de défendre sans relâche l’amélioration des conditions de travail des salarié·es.

Parce que nous croyons que les patients et patientes doivent recevoir les soins dont ils ont besoin à l’endroit et au moment où ils en ont besoin. Parce que l’orthophonie ne peut vivre et évoluer qu’en marchant sur ses deux jambes, le libéral et le salariat.  Parce que notre profession et nos professionnel·les méritent que tous les modes d’exercice soient respectés et valorisés.

MERCI !

La presse a largement relayé ces manifestations, voici les différents articles parus :

Voici quelques images des différents rassemblements :

Téléchargez les affiches editées pour la manifestation ici

CREDIT D’IMPOT Formation du chef d’entreprise

Crédit d’impôt Formation du chef d’entreprise En cette période de déclarations fiscales, nous vous proposons de nous attarder sur un des financements de la formation continue à la disposition des…

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Guide de la déclaration sociale et fiscale 2023

Guide de la déclaration sociale et fiscale 2023 Simplification de la déclaration À compter de 2023, la déclaration sociale des praticien·nes et auxiliaires médicaux conventionné·es (DS PamC) est supprimée. Pour…

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