- Informations à connaître en vue d’une installation
- Des documents pour présenter la profession d’orthophoniste aux lycéens et au grand public
- Mobilisation pour la reconnaissance du Master
- Bienvenue à la FNO
- Appel à posters pour le congrès scientifique international de la FNO sur les troubles du neurodéveloppement
- Formation initiale
- L’installation
- Débuter mon activité professionnelle : quelles démarches ?
- Diplômé à l’étranger
Informations à connaître en vue d’une installation
Informations à connaître en vue d’une installation
La FNO a à cœur de vous informer et de vous accompagner dans toutes les dimensions de votre exercice professionnel.
Vous retrouverez ici toutes les informations à connaître avant de démarrer une nouvelle activité ou de vous installer.
Où s’installer ? Les contrats incitatifs à l’installation
Lors de votre installation en libéral, vous pouvez bénéficier d’aides conventionnelles à l’installation et au maintien.
Les aides conventionnelles sont celles qui ont été négociées entre l’Assurance Maladie et la FNO dans un objectif d’amélioration de l’accès aux soins.
Notre profession souffre d’un problème démographique majeur et certains territoires sont particulièrement en souffrance. Ils sont considérés comme “zones sous denses” (anciennement “zones très sous dotées”).
Dans ces zones, les orthophonistes peuvent bénéficier d’aides à l’installation versées par l’Assurance Maladie dans le cadre des “contrats incitatifs”. Ces contrats sont détaillées dans la convention nationale que tout·e orthophoniste conventionné·e a signé lors de son installation
Vous pouvez retrouver le zonage en détail sur le site cartosanté. A noter que certaines régions ont fait paraître un zonage récent, en lien avec l’avenant 19, les aides sont alors dans les “Zones sous denses”, pour les autres régions, les aides sont encore dans les “Zones très sous dotées”.
Actuellement, il existe deux types de contrats d’aide à l’installation et un contrat d’aide au maintien.
- L’AIDE À LA PREMIÈRE INSTALLATION : 30 000€
Ce contrat concerne les orthophonistes conventionné·es titulaires, collaborateur·rices ou associé·es:
- néo-diplômé·es
- ou ayant exercé uniquement en remplacement
- ou ayant exercé uniquement en salariat
Ce contrat est d’une durée de cinq ans. En adhérant au contrat, l’orthophoniste s’engage à :
- remplir les conditions pour percevoir le FAMI (forfait d’aide à la modernisation et l’informatisation, retrouvez ici les critères)
- réaliser au moins 50 % de son activité dans la zone sous-dense (ou très sous dotée). Il s’agit du lieu de l’activité et non du lieu de résidence des patient·es.
- avoir un honoraire moyen annuel de plus de 5 000 € sur la zone
- recourir, autant que possible, à des orthophonistes remplaçant·es lors de ses congés
L’aide de 30 000€ est versée de la manière suivante :
- 12 750 euros versés à la date de signature du contrat ;
- 12 750 euros versés avant le 30 avril de l’année civile suivante ;
- et ensuite les trois années suivantes 1 500 euros par année versés avant le 30 avril
- L’AIDE À L’INSTALLATION : 19 500€
Ce contrat concerne les orthophonistes conventionné·es titulaires, collaborateur·rices ou associé·es, ayant déjà exercé une activité libérale dans une autre zone et n’ayant jamais bénéficié d’un contrat d’aide à l’installation auparavant.
Ce contrat est d’une durée de cinq ans. En adhérant au contrat, l’orthophoniste s’engage à :
- remplir les conditions pour percevoir le FAMI (forfait d’aide à la modernisation et l’informatisation, retrouvez ici les critères)
- réaliser au moins 50 % de son activité dans la zone. Il s’agit du lieu de l’activité et non du lieu de résidence des patient·es.
- avoir un honoraire moyen annuel de plus de 5 000 € sur la zone
- recourir, autant que possible, à des orthophonistes remplaçants
L’aide de 19 500€ est versée de la manière suivante :
- 7 500 euros versés à la date de signature du contrat ;
- 7 500 euros versés avant le 30 avril de l’année civile suivante ;
- et ensuite les trois années suivantes 1 500 euros par année versés avant le 30 avril
- L’AIDE AU MAINTIEN : 1500€ PAR AN
Ce contrat est proposé aux orthophonistes exerçant en libéral conventionné·es déjà installé·es dans la zone sous dense ou ayant déjà bénéficié d’un contrat d’aide à l’installation.
Ce contrat est d’une durée de trois ans et est renouvelable par tacite reconduction. L’orthophoniste peut rompre le contrat avant la fin des 3 ans, il lui faudra alors rembourser la somme au prorata du temps passé dans la zone.
En adhérant au contrat, l’orthophoniste s’engage à :
- remplir les conditions pour percevoir le FAMI (forfait d’aide à la modernisation et l’informatisation, retrouvez ici les critères)
- réaliser 50 % de son activité dans la zone. Il s’agit du lieu de l’activité et non du lieu de résidence des patient·es.
- avoir un honoraire moyen annuel de plus de 5 000 € sur la zone
- recourir, autant que possible, à des orthophonistes remplaçants
L’orthophoniste bénéficie d’une aide forfaitaire de 1 500 € par an versée avant le 30 avril de l’année civile suivante.
Zonage et aides conventionnelles en questions
Les aides à l’installation sont soumises au zonage qui définit les zones pour lesquelles il est possible d’en bénéficier.
Beaucoup d’orthophonistes, nous font remonter le manque de cohérence entre le zonage et la réalité du terrain. Par ailleurs, les questions autour de ce dernier et des aides possibles sont nombreuses.
Nous vous apportons ci-dessous quelques éléments de réponse.
- ALORS, POURQUOI, TROP SOUVENT, LE ZONAGE NE CORRESPOND PAS À LA RÉALITÉ DU TERRAIN ?
Plusieurs éléments peuvent expliquer ce phénomène :
- Dans les zones où il n’y a aucune orthophoniste, pour des raisons mathématiques, l’ARS considère par défaut qu’il y a 1 orthophoniste. Ainsi, certaines zones peu peuplées sans orthophonistes ne sont pas en zones sous denses alors même qu’il n’y a pas d’orthophonistes.
- La notion de bassin de vie ne prend pas en compte la durée et la complexité des trajets, seulement les kilomètres à vol d’oiseau..
- Le zonage qui sort en 2024 est basé sur les chiffres de 2022. Or, nous avons une démographie tellement déficitaire qu’un départ ou une installation peut avoir une grande incidence sur l’accès au soins. En 2 ans, il peut y avoir du mouvement et donc une incohérence entre le zonage publié et la réalité du terrain.
- Le nombre d’orthophonistes est calculé en Équivalent temps plein (ETP) et non en effectif. Cet ETP est calculé en fonction des honoraires de l’orthophoniste et de la médiane. A noter que l’ orthophoniste ne peut excéder 1,7 ETP.
- Les orthophonistes de plus de 65 ans ne sont pas pris·es en compte dans le zonage ainsi que les orthophonistes avec un chiffre d’affaires inférieur à 10 000€/an.
- QUE FAIT LA FNO POUR QUE LE ZONAGE CORRESPONDE À LA RÉALITÉ DU TERRAIN ?
Avec la signature de l’avenant 19, la FNO a obtenu une augmentation du nombre de zones incitées en passant de 12,5% de la population vivant en zones incitées à 17,5% de la population. Ainsi, les zones sous denses sont plus nombreuses que ne l’étaient les zones très sous dotées.
Le processus de calcul du zonage est géré par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS). Grâce à ses élu·es URPS, la FNO peut parfois induire quelques modifications sur le zonage. Cependant la marge de manœuvre est extrêmement réduite : il nous est impossible d’augmenter le nombre de zones sous denses, nous pouvons seulement proposer des échanges d’attribution entre 2 zones mais uniquement dans un certain cadre très défini et à condition que les ARS l’acceptent.
Pour le prochain zonage, la FNO souhaite lancer une réflexion sur les modes de calcul alternatifs, afin de faire des propositions à la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) pour améliorer la cohérence entre zonage et réalité du terrain.
- QU’EN EST-IL DE CES AIDES CONVENTIONNELLES, EST-CE QUE CELA FONCTIONNE ? COMBIEN DE CONTRATS INCITATIFS SONT SIGNÉS CHAQUE ANNÉE ? COMBIEN CELA COÛTE-T-IL ?
Concernant le nombre de contrats signés, nous vous partageons les données présentées par l’Assurance Maladie lors de la commission paritaire nationale (CPN) :
Le nombre de contrats signés est satisfaisant en regard du nombre de professionnel·les en orthophonie et l’augmentation observée en 2023 est encourageante pour les prochaines années.
Concernant le montant total des aides incitatives versées au titre de l’année 2022 (nous n’avons pas encore les chiffres de 2023), il s’élève à 3,5 M€, soit une moyenne de 4 700 € par orthophoniste (tout contrat confondu).
Pour rappel, le budget total de l’Assurance maladie pour les orthophonistes est d’environ 1 milliard d’euros chaque année.
Ainsi, les contrats incitatifs sont un levier efficace pour faciliter l’installation et le maintien des orthophonistes dans les zones sous denses, cependant, c’est loin d’être une réponse suffisante dans notre contexte démographique.
- ET QU’EN EST-IL DANS LES AUTRES PROFESSIONS DE SANTÉ?
Les médecins peuvent bénéficier d’un contrat d’aide à l’installation en zone sous dense qui correspond à une aide forfaitaire de 50 000 € octroyée pour une activité de 4 jours par semaine.
Cette aide est versée en deux fois : 50 % à la signature du contrat, 50 % un an plus tard. Le montant de l’aide décroît si la durée de l’activité est réduite (pour 3 jours et demi 43 750 € ; pour 3 jours 37 500 € ; pour 2 jours et demi 31 250 €).
Il existe des majorations initiées par les ARS permettant d’augmenter ces montants d’environ 10 000€ dans certaines zones particulièrement fragiles.
Le médecin s’engage à exercer 5 ans dans la zone sous dense et à participer au dispositif de permanence des soins.
Les masseur·euses kinésithérapeutes peuvent bénéficier, dans les zones sous dotées et très sous dotées, d’aides incitatives à la création de cabinet (en cas de création ou de reprise d’un cabinet) ou à l’installation (en cas d’installation dans un cabinet existant).
Pour la création de cabinet le montant est de 49 000€ et pour l’installation le montant est de 34 000€, versés sur 5 ans.
Ils s’engagent à remplir les conditions du FAMI, à recourir à des remplaçants en cas d’absence mais aussi à justifier d’au moins 2000 actes la première année puis 3000 actes par an dont au moins 50% auprès de patients résidant dans la zone sous-dotée ou très sous-dotée.
Pour rappel les masseur·euses kinésithérapeutes ont aussi des mesures dissuasives à l’installation dans les zones sur dotées.
En effet, dans ces zones, les CPAM n’accordent le conventionnement à un· nouveau ou nouvelle masseur·euse kinésithérapeute qu’à condition qu’un·e autre masseur·euse kinésithérapeute ait préalablement mis fin à son activité dans cette même zone.
Le local : bail, accessibilité etc…
Lors d’une installation, il ne suffit pas de choisir la zone d’installation, il faut aussi porter une attention particulière au choix du local.
- LA DESTINATION (OU USAGE) DU LOCAL
Le local doit être à usage professionnel et non d’habitation ou commercial.
Pour faire une modification de destination, rendez-vous sur :
https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F35336
- L’ACCESSIBILITÉ DU LOCAL
Si le local est déjà utilisé comme Établissement Recevant du Public (ERP), il faut demander au propriétaire du local de consulter le registre d’accessibilité public dans lequel figurera l’attestation sur l’honneur déclarant que le local répond aux normes légales ou l’éventuelle dérogation partielle obtenue et/ou l’agenda d’accessibilité programmée.
Si le local n’est pas utilisé comme ERP, vous avez l’obligation de vous mettre aux normes d’accessibilité (possibilité de dérogation dans certains cas) puis d’adresser, au préfet une «Attestation sur l’honneur d’accessibilité »
https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/attestation-accessibilite-erp-cat-5
Pour en savoir plus sur l’accessibilité : ; Article avril 2021 sur l’accessibilité/normes aération ; isolation.
- LE BAIL PROFESSIONNEL
Il convient d’être très vigilant·e en ce qui concerne le bail professionnel, en particulier sur les points suivants :
- l’autorisation claire de l’exercice de l’orthophonie doit être écrite,
- la durée de la location est d’au moins 6 ans,
- cession du bail possible à votre successeur,
- autorisation d’une plaque professionnelle (y compris en cas de transfert).
Retrouvez ici l’article de Maude Premier, juriste de la FNO sur le sujet : Article de janvier 2024– Quel bail signer ?
Association, collaboration etc… quel contrat ?
Lors d’une installation en libéral, si vous êtes en collaboration, en association ou lors de la transmission d’un cabinet, il vous faudra signer un contrat, nous vous donnons ici quelques conseils importants à ce sujet.
Il est primordial d’apporter le plus grand soin à l’élaboration et à la rédaction des contrats qui déterminent leurs conditions communes d’exercice même lorsqu’on s’installe avec un·e proche, un·e ami.e ou un·e conjoint·e.
- COLLABORATION
Pour la collaboration, le contrat doit contenir :
- l’objet
- la durée du contrat (à durée déterminée en évitant la reconduction tacite)
- les modalités de rémunération (une redevance de collaboration qui doit être un pourcentage du chiffre d’affaire, en excluant des indemnités de déplacement, les forfaits post-hospitalisation, les forfaits handicap et les forfaits PCO)
- les conditions d’exercice (bureau indépendant, pas de lien de subordination, liberté des méthodes, des horaires et du rythme de travail)
- les conditions et modalités de rupture du contrat (pour rappel un contrat à durée déterminée doit être mené jusqu’à son terme sauf en cas de non-respect d’une obligation contractuelle, dans ce cas il faut donc avoir prévu les conditions et modalités de rupture)
- les conditions et modalités des congés maternité, paternité et adoption
- les modalités de constitution de patientèle personnelle (ainsi la clause de non installation n’a plus lieu d’être)
- la clause de non-détournement (pour éviter la concurrence déloyale)
La FNO préconise que la ou le titulaire n’ait qu’un· seul·e collaborateur·rice.
Retrouvez plus d’information sur la collaboration
- ASSOCIATION
L’association a pour objet le partage des moyens d’exercice de la profession et non pas le partage de la patientèle.
Il existe deux grands types de contrats permettant cette mise en commun de moyens matériels tout en conservant séparées les patientèles respectives :
- Le contrat d’exercice en commun : il permet de préciser le fonctionnement de la communauté (répartition de patientèle, congés, remplacements, entraide, moyens de travail communs) et peut se faire avec d’autres professionnel·les de santé.
- Les sociétés civiles de moyens (SCM) : elles doivent être immatriculées au registre du commerce. Chacun·e des associé·es participe aux dépenses en fonction d’une répartition correspondant d’une part à sa consommation des services distribués par la société, d’autre part à sa responsabilité dans le capital de la société.
Retrouvez plus d’information sur les contrats d’association
- TRANSMISSION DE CABINET
Selon le principe du libre choix du ou de la professionnel·le de santé, un·e orthophoniste ne peut céder sa patientèle. Cependant, la jurisprudence admet depuis de très nombreuses années la transmission du cabinet libéral en reconnaissant au· à la professionnel·le le droit de présenter un·e successeur·euse à sa patientèle et de s’interdire toute concurrence vis-à-vis de ce successeur moyennant une indemnité versée par celui-ci.
Retrouvez plus d’information sur la transmission de cabinet
Commencer une activité en salariat : les contrats
Une des missions de la FNO est de vous accompagner lors de vos choix de carrière et de vos négociations d’embauche, ou en cours de carrière. Les éléments ci-dessous peuvent vous être utiles pour mieux identifier les drapeaux rouges qui peuvent vous inquiéter et pour détenir de nombreux arguments pour bénéficier d’un meilleur traitement.
Si les salaires sont un enjeu majeur, les conditions de travail le sont également, comme nous avions pu le pointer lors de nos communications spécifiques sur le salariat.
Retrouvez les ici :
La commission exercice salarié est à votre disposition pour vous guider ou vous conseiller dans tous les moments de votre vie professionnelle.
- LE CONTRAT À DURÉE DÉTERMINÉE (CDD)
En voici la définition légale selon l’Article L. 1242-1 : « Un contrat à durée déterminée, quel que soit son motif, ne peut avoir ni pour objet, ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise. ».
Il répond donc à un besoin spécifique sur un temps déterminé.
Le contrat doit être transmis au salarié ou à la salariée dans les 2 jours qui suivent l’embauche.
Une absence d’écrit signifie que le·a salarié·e est en CDI.
Certaines mentions doivent obligatoirement apparaître dans le contrat :
- Motif de recours (remplacement, accroissement temporaire de l’activité…)
- Date de terme du contrat/Durée minimale si terme imprécis : la durée maximale du CDD est de 18 mois (sauf exceptions)
- Durée hebdomadaire si temps partiel
- Durée de la période d’essai
- Désignation du poste de travail
- Salaire, primes et accessoires de salaire
- Convention collective applicable et caisse de retraite (et le cas échéant de prévoyance).
A noter que le CDD est renouvelable deux fois (prolongé jusqu’à réalisation du projet si c’est une durée minimale qui apparaît dans le contrat).
Par ailleurs, le principe d’égalité de traitement implique les mêmes dispositions légales et conventionnelles qu’un salarié en CDI, que ce soit pour la rémunération (salaire et primes), les congés… Si la convention collective offre des avantages aux salariés permanents, ces mêmes avantages doivent être donnés aux salariés temporaires qu’ils soient à temps plein ou à temps partiel.
- LE CONTRAT À DURÉE INDÉTERMINÉE (CDI)
Définition selon l’article L. 1221-2 du Code du travail : « Le contrat de travail à durée indéterminée est la forme normale et générale de la relation de travail. »
Un écrit doit être transmis dans les 2 mois qui suivent l’embauche du ou de la salarié·e mais il n’est pas obligatoire sauf en cas de temps partiel.
Une absence d’écrit signifie que le salarié est en CDI.
Le CDI contient généralement les informations suivantes :
- Identité et adresse des parties (employeur et salarié)
- Fonction et qualification professionnelle
- Lieu de travail
- Durée du travail
- Rémunération (salaire et primes)
- Congés payés
- Durée de la période d’essai (la période d’essai n’est pas obligatoire. Si l’une ou l’autre des parties souhaite une période d’essai, elle devra apparaître dans le contrat.)
- Délais de préavis en cas de rupture du contrat
- Éventuellement, clause de non-concurrence ou de mobilité
- CAS PARTICULIER DE LA FONCTION PUBLIQUE
Il existe deux statuts dans la fonction publique :
- Celui de contractuel (ou non titulaire), l’agent n’est donc pas fonctionnaire et le contrat est un CDD ou un CDI. Ils et elles sont tenu·es aux mêmes obligations que les titulaires.
Un CDD dans la fonction publique doit avoir une durée maximale de 3 ans et est renouvelable dans la limite de 6 ans au total. - Celui de titulaire. L’agent est alors fonctionnaire, recruté sur concours. Tout·e titulaire doit effectuer une période de stage probatoire (rémunéré) qui correspond à une vérification des aptitudes en vue de la titularisation.
- CAS PARTICULIER DE LA VACATION
La vacation est de loin le statut le plus précaire. Il n’apporte pas les conditions de sécurité et les avantages liés à l’exercice salarié.
La vacation est le paiement sous contrat d’une tâche effectuée dans une structure. Aucun congé payé, ni arrêt de travail ne sont prévus. Il n’y a généralement pas d’autre engagement que le paiement du salaire de la part de la structure.
Des documents pour présenter la profession d’orthophoniste aux lycéens et au grand public
Des documents pour présenter la profession d’orthophoniste aux lycéens et au grand public Beaucoup d’entre nous sont sollicité·es pour participer à des forums métiers ou autres événements pour accompagner les…Mobilisation pour la reconnaissance du Master
Comme vous le savez , la Fédération Nationale des Orthophonistes, par le biais de l’intersyndicale des orthophonistes, a appellé à la mobilisation le 5 octobre partout en France.
Cette mobilisation a été une grande réussite avec pas moins de 18 lieux de rassemblement, des milliers d’orthophonistes et d’étudiant·es en orthophonie présent·es, des dizaines de rencontres avec des élu·es mais aussi des articles dans la presse et des reportages
Elle est réussie grâce à vous toutes et tous, grâce à cette volonté puissante que vous avez à nouveau déployée.
Elle est réussie grâce à la force de conviction que vous avez toutes et tous su engager.
Elle est réussie grâce à un travail de longue haleine, une collaboration avec la FNEO depuis de nombreuses semaines pour construire cet événement.
Elle est réussie grâce au travail intersyndical mené depuis plusieurs années.
La FNO est engagée depuis toujours au service des orthophonistes qui exercent en salariat ou en mixte, dans les établissements hospitaliers ou dans les Établissements sanitaires et médico-sociaux. Au quotidien, nous apportons les réponses aux demandes et aux interrogations de nos consoeurs et confrères.
Puisqu’il est nécessaire d’agir constamment pour créer de meilleures conditions salariales, à la fois en termes de revenus et de contexte d’exercice, le travail mené auprès des tutelles et des grands groupes d’employeurs est notre priorité.
Si la FNO ne peut pas, légalement, signer de convention collective, elle peut et elle se doit, de défendre sans relâche l’amélioration des conditions de travail des salarié·es.
Parce que nous croyons que les patients et patientes doivent recevoir les soins dont ils ont besoin à l’endroit et au moment où ils en ont besoin. Parce que l’orthophonie ne peut vivre et évoluer qu’en marchant sur ses deux jambes, le libéral et le salariat. Parce que notre profession et nos professionnel·les méritent que tous les modes d’exercice soient respectés et valorisés.
MERCI !
La presse a largement relayé ces manifestations, voici les différents articles parus :
- Paris (Libération) : «Assez des salaires de misère» : à Paris, les orthophonistes défilent pour de meilleures conditions de travail – Libération (liberation.fr)
- Montpellier (Midi Libre) : Mobilisés à Montpellier, « les orthophonistes ne sont pas rémunérés selon leur diplôme » – midilibre.fr
- Strasbourg (Rue 89) : Contre des « salaires de misère », les orthophonistes dans la rue à Strasbourg (rue89strasbourg.com)
- Brest (Ouest France) : VIDÉO. À Brest, les orthophonistes manifestent en musique pour de meilleurs salaires (ouest-france.fr)
- Brest (Le télégramme) : À Brest, les orthophonistes alertent sur leur profession sinistrée [vidéo] | Le Télégramme (letelegramme.fr)
- Val de Loire (France3) : Épuisés et débordés, les orthophonistes tirent la sonnette d’alarme (francetvinfo.fr)
- Bordeaux (Sud-Ouest) : Santé : « orthophonie en voix de disparition », la profession a manifesté à Bordeaux (sudouest.fr)
- Poitiers (La nouvelle république) : Poitiers : les orthophonistes se mobilisent (lanouvellerepublique.fr)
- Nantes (Ouest France) : Ces orthophonistes déplorent un manque de salariés dans les établissements des Pays de la Loire (ouest-france.fr)
- Tours (La république) : Environ deux cents étudiants et orthophonistes professionnels ont fait entendre leur colère à Tours – Tours (37000) (larep.fr)
- Rouen (BFM TV) : Rouen: les orthophonistes en colère, ils demandent une revalorisation de leur profession (bfmtv.com)
- Strasbourg (DNA) : Strasbourg. Les orthophonistes manifestent en musique (dna.fr)
- Poitiers (France 3) : Santé. « On fait cinq ans d’études, pour parfois gagner moins que le SMIC » : les orthophonistes manifestent pour plus de reconnaissance (francetvinfo.fr)
- Besançon (Est Républicain) : Besançon. Orthophonie : inquiets, les étudiants dénoncent une dégradation dans l’offre de soins (estrepublicain.fr)
- Nice (Nice premium) : Manifestation : les orthophonistes se mobilisent ce jeudi à Nice (nicepremium.fr)
- Lyon (mlyon) : Manifestation des orthophonistes ce jeudi à Lyon (mlyon.fr)
- La Réunion (zinfos974) : Grève des orthophonistes : « Les patients ont besoin de soins mais ne peuvent pas tous y accéder » (zinfos974.com)
- Nancy (Epinal infos) :Les orthophonistes en colère : « Notre métier est trop peu connu, trop peu valorisé » – Epinal infos
- La Réunion (clicanoo) : Les orthophonistes salariés de La Réunion annoncent un préavis de grève (clicanoo.re)
Voici quelques images des différents rassemblements :
Téléchargez les affiches editées pour la manifestation ici
Bienvenue à la FNO
Adhérentes et adhérents Prem’s – Bienvenue à la FNO Chèr·es collègues, Nous nous réjouissons de vous compter parmi nos adhérentes et adhérents, et vous remercions pour votre adhésion ! De…Appel à posters pour le congrès scientifique international de la FNO sur les troubles du neurodéveloppement
Appel à posters pour le congrès scientifique de la FNO
sur les troubles du neurodéveloppement
Le 29e congrès scientifique international de la FNO sur le thème des troubles du neurodéveloppement (TND) se déroulera à Montpellier du 23 au 25 novembre 2023.
La volonté du comité scientifique est de promouvoir les travaux scientifiques dans le domaine des TND, en proposant de valoriser non seulement ceux des professionnel·les mais aussi ceux issus de mémoires d’orthophonie. Dans ce but, un appel à posters est lancé.
Les propositions de posters peuvent être envoyées à congresfno2023@sorocc.fr avant le 31 juillet 2023.
Retrouvez toutes les infos sur le congrès scientifique ici
Formation initiale
La formation est actuellement dispensée par 22 centres de formation universitaires en orthophonie. Le centre de formation de l’Université des Antilles a ouvert en Guadeloupe en septembre 2022.
La durée des études est de 5 années à l’issue desquelles est délivré le Certificat de Capacité d’Orthophoniste (CCO), diplôme de grade Master.
Modalités d’accès aux études :
L’accès est possible sous réserve d’être titulaire du Baccalauréat ou d’un titre admis en équivalence, être scolarisé ( e) en terminale sous réserve de réussite au Baccalauréat, ou être titulaire d’un diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU).
L’inscription s’effectue via la plateforme Parcoursup. Sur les 10 possibilités de vœux, 5 au maximum peuvent être consacrés au cursus en orthophonie. Un vœu correspond à un regroupement parmi les 11 existants (Bourgogne Franche Comté et Grand Est, Nouvelle Aquitaine, Normandie et Amiens, Lille, Auvergne Rhône Alpes, Occitanie Est Paca, Paris, Toulouse, Bretagne Pays de la Loire Centre Val de Loire, Tours, Guadeloupe). Dans un vœu, le candidat formulera des sous-vœux correspondants cette fois aux Centres de Formation composant le regroupement. Au sein d’un regroupement, les sous vœux ne sont pas limités. Les notes du Baccalauréat (ou équivalent), la fiche avenir et le projet motivé sont analysés par la commission d’examen des vœux. Si le dossier est retenu, le candidat sera convoqué à un entretien oral qui permettra d’évaluer plus précisément ses motivations, son parcours et ses aptitudes relationnelles, linguistiques, adaptatives. Chaque centre de formation organise l’entretien oral et admet autant d’étudiants que le quota ministériel le lui permet. Les frais de dossiers s’élèvent à 80 euros par regroupement demandé.
Programme théorique :
Les « matières » sont réparties en 12 Unités d’Enseignement (UE) qui permettent aux étudiants de valider des ECTS.
– 300 ECTS sont nécessaires pour obtenir le Certificat de Capacité d’Orthophoniste au grade de Master.
– 180 ECTS sont acquis après 3 ans de formation. Ce niveau Licence ne permet pas d’exercer le métier d’orthophoniste. Les 2 années suivantes permettent de valider 120 ECTS de plus. Seule la réussite à ces 5 années donne la possibilité d’exercer notre profession.
Les 22 centres de formation délivrent chacun 3158h de formation théorique auxquelles s’ajoutent 2040h d’enseignement pratique (stages), réparties sur les 10 semestres.
Le décret introduit un parcours personnalisé : l’étudiant choisit des UE librement au sein de l’offre de formation de l’université. Il peut choisir de suivre ces UE au sein du parcours recherche mis en place par le CFUO, dans l’optique, par exemple, de poursuivre vers un doctorat après obtention du diplôme.
Les stages :
Ils sont de 3 types : des stages de découverte, des stages d’observation professionnelle (ou stages cliniques) et des stages de sensibilisation à la recherche.
– Les stages de découverte sont courts. Ils ont lieu au début des études, dans des structures d’accueil de la petite enfance et/ou de la personne âgée, en milieu scolaire, en structure de soins ou dans un cabinet libéral.
– Les stages cliniques amènent les étudiants à une autonomie progressive. Durant cette période de stage (qui s’étale du semestre 5 au semestre 10), l’étudiant doit obligatoirement réaliser un stage « long », dans la même structure sur 2 semestres consécutifs. Ce stage doit notamment permettre un suivi régulier des patients et une vision globale de la démarche thérapeutique en orthophonie.
– Le stage de sensibilisation à la recherche intervient au semestre 7, soit au début du cursus Master. Il doit être de 4 semaines minimum, dans un laboratoire adossé à l’université.
Le mémoire :
Il peut être de 2 types : à orientation professionnelle ou de recherche (si l’étudiant a suivi le parcours recherche).
Les mémoires à orientation professionnelle (dits « cliniques ») peuvent s’orienter suivant différents axes :
– Un mémoire bibliographique fondé sur une analyse critique de la littérature
– Une analyse de pratiques professionnelles
– Un mémoire consistant en une analyse critique, s’appuyant sur l’expérience clinique et s’inscrivant dans un champ théorique déterminé
– Un mémoire consacré, par exemple, à l’histoire d’une pratique professionnelle, de l’évolution d’un courant d’idées, d’une technique diagnostique ou thérapeutique.
Les mémoires de recherche sont réalisés au sein d’une unité de recherche. Le directeur de mémoire, dans ce cas, doit obligatoirement être un enseignant-chercheur, un chercheur ou un orthophoniste titulaire d’un doctorat.
Pour en savoir plus :
- Les textes réglementaires
- La liste des centres de formation universitaires en orthophonie
- Une foire aux questions sur la formation initiale
- L’arrêté sur le numerus clausus 2022-2023
Article mis à jour le 5 janvier 2023
Si vous avez des questions, des remarques ou des suggestions, écrivez nous à contact@fno.fr
L’installation
Les orthophonistes peuvent exercer en libéral, en salariat ou en mixte (libéral et salariat).
En libéral, l’orthophoniste peut exercer en tant que titulaire, collaborateur ou remplaçant.
Vous vous installez en libéral : retrouvez un article détaillant toutes les démarches à effectuer en cliquant ici
En savoir plus : Les premiers zonages orthophonistes sont parus
Article mis à jour le 25 septembre 2018
Si vous avez des questions, des remarques ou des suggestions, écrivez nous à contact@fno.fr
Débuter mon activité professionnelle : quelles démarches ?
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Diplômé à l’étranger
Les démarches à accomplir pour obtenir une autorisation d’exercice en France
Le champ d’exercice de l’orthophonie en Europe ainsi que sa formation varient peu d’un pays à l’autre. De plus, la profession est réglementée dans la majorité des états membres.
Pour pouvoir prétendre à une autorisation d’exercice, le demandeur doit être titulaire d’un diplôme délivré par l’Union Européenne ou l’Association Economique de Libre Echange (Suisse, Norvège, Islande, Liechtenstein).
L’autorité compétente est la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS). Vous devez demander le dossier à la DRJSCS de votre région.
Des commissions régionales d’autorisation d’exercice sont convoquées afin d’examiner les dossiers des requérants. Ces commissions sont composées de 4 orthophonistes (2 exerçant en libéral, 1 exerçant dans la fonction publique hospitalière et 1 exerçant dans le secteur médico-social), d’1 médecin, d’1 représentant de l’ARS, d’un représentant du rectorat et d’1 représentant de la DRJSCS.
Les dossiers sont examinés (contenus théoriques de formation initiale et stages réalisés durant la formation initiale) et des mesures de compensation peuvent être demandées. Ces mesures peuvent prendre la forme de stages ou d’examens écrits (au libre choix du demandeur).
Une fois les mesures de compensation réalisées, la commission émet un avis pour l’autorisation d’exercice du demandeur.
C’est le préfet qui donne cette autorisation.
Les diplômés français qui veulent exercer à l’étranger
Un français souhaitant exercer à l’étranger doit avant tout s’informer sur le niveau de réglementation de la profession dans le pays visé (réglementation du titre / réglementation du champ d’exercice).
– D’un pays à l’autre, il peut exister un niveau de règlementation différent que celui ayant cours en France (titre d’orthophoniste protégé, champ d’exercice de l’orthophonie également protégé). Dans certains pays, il n’est donc pas nécessaire de faire reconnaître officiellement son diplôme.
– Il lui faut ensuite contacter l’autorité compétente du pays visé le cas échéant, puis constituer le dossier (supplément au diplôme, détail des enseignements suivis lors de la formation initiale dont stages, expérience professionnelle, formation continue).
– En cas de questions, il est possible de contacter le centre d’aide européen SOLVIT (Secrétariat général des affaires européennes)
Adresse : 68 rue de Bellechasse, 75007 Paris
Tel. : 01 44 87 17 98
Courriel : solvit@sgae.gouv.fr
Cas particulier du Québec
En dehors de l’Union européenne (depuis le 1er mai 2004, 25 pays), la France a signé un Arrangement de Reconnaissance Mutuel (ARM) avec le Québec le 14 octobre 2016. Cet ARM définit clairement la procédure à suivre pour les demandeurs. L’ARM ne s’applique que aux orthophonistes ayant obtenus leur diplôme en France et au Québec. Les personnes ayant obtenu une autorisation d’exercice pour un diplôme obtenu en Europe par exemple ne peuvent pas prétendre à cet ARM.
Procédure :
– Un français diplômé avant 2018 et souhaitant aller s’installer au Québec devra suivre un module concernant le fonctionnement du système professionnel et du système de santé québécois, 2 stages d’adaptation, et 4 modules (troubles de la fluence, suppléance à la communication, méthodes de recherche en orthophonie et counseling).
– Un français diplômé après 2018 devra suivre un module concernant le fonctionnement du système professionnel et du système de santé québécois et 1 stage d’adaptation.
– Les demandes doivent être envoyées à L’Ordre des Orthophonistes et des Audiologistes du Québec.
Un québécois souhaitant s’installer en France devra suivre un module concernant le fonctionnement du système professionnel et du système de santé français, 1 stage d’adaptation en cabinet libéral, 1 stage d’adaptation en salariat et un module d’environ 50 heures en cognition mathématique.
Les demandes doivent être envoyées à la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale de Nantes.