- Appel à posters pour le congrès scientifique international de la FNO sur les troubles du neurodéveloppement
- Bienvenue à la FNO
- Formation initiale
- L’installation
- Débuter mon activité professionnelle : quelles démarches ?
- Diplômé à l’étranger
Appel à posters pour le congrès scientifique international de la FNO sur les troubles du neurodéveloppement
Appel à posters pour le congrès scientifique de la FNO
sur les troubles du neurodéveloppement
Le 29e congrès scientifique international de la FNO sur le thème des troubles du neurodéveloppement (TND) se déroulera à Montpellier du 23 au 25 novembre 2023.

La volonté du comité scientifique est de promouvoir les travaux scientifiques dans le domaine des TND, en proposant de valoriser non seulement ceux des professionnel·les mais aussi ceux issus de mémoires d’orthophonie. Dans ce but, un appel à posters est lancé.
Les propositions de posters peuvent être envoyées à congresfno2023@sorocc.fr avant le 31 juillet 2023.

Retrouvez toutes les infos sur le congrès scientifique ici
Bienvenue à la FNO
Adhérent·es Prem’s – Bienvenue à la FNO Chèr·es collègues, Nous nous réjouissons de vous compter parmi nos adhérent·es, et vous remercions pour votre adhésion ! De la même façon que…Formation initiale
La formation est actuellement dispensée par 22 centres de formation universitaires en orthophonie. Le centre de formation de l’Université des Antilles a ouvert en Guadeloupe en septembre 2022.
La durée des études est de 5 années à l’issue desquelles est délivré le Certificat de Capacité d’Orthophoniste (CCO), diplôme de grade Master.
Modalités d’accès aux études :
L’accès est possible sous réserve d’être titulaire du Baccalauréat ou d’un titre admis en équivalence, être scolarisé ( e) en terminale sous réserve de réussite au Baccalauréat, ou être titulaire d’un diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU).
L’inscription s’effectue via la plateforme Parcoursup. Sur les 10 possibilités de vœux, 5 au maximum peuvent être consacrés au cursus en orthophonie. Un vœu correspond à un regroupement parmi les 11 existants (Bourgogne Franche Comté et Grand Est, Nouvelle Aquitaine, Normandie et Amiens, Lille, Auvergne Rhône Alpes, Occitanie Est Paca, Paris, Toulouse, Bretagne Pays de la Loire Centre Val de Loire, Tours, Guadeloupe). Dans un vœu, le candidat formulera des sous-vœux correspondants cette fois aux Centres de Formation composant le regroupement. Au sein d’un regroupement, les sous vœux ne sont pas limités. Les notes du Baccalauréat (ou équivalent), la fiche avenir et le projet motivé sont analysés par la commission d’examen des vœux. Si le dossier est retenu, le candidat sera convoqué à un entretien oral qui permettra d’évaluer plus précisément ses motivations, son parcours et ses aptitudes relationnelles, linguistiques, adaptatives. Chaque centre de formation organise l’entretien oral et admet autant d’étudiants que le quota ministériel le lui permet. Les frais de dossiers s’élèvent à 80 euros par regroupement demandé.
Programme théorique :
Les « matières » sont réparties en 12 Unités d’Enseignement (UE) qui permettent aux étudiants de valider des ECTS.
– 300 ECTS sont nécessaires pour obtenir le Certificat de Capacité d’Orthophoniste au grade de Master.
– 180 ECTS sont acquis après 3 ans de formation. Ce niveau Licence ne permet pas d’exercer le métier d’orthophoniste. Les 2 années suivantes permettent de valider 120 ECTS de plus. Seule la réussite à ces 5 années donne la possibilité d’exercer notre profession.
Les 22 centres de formation délivrent chacun 3158h de formation théorique auxquelles s’ajoutent 2040h d’enseignement pratique (stages), réparties sur les 10 semestres.
Le décret introduit un parcours personnalisé : l’étudiant choisit des UE librement au sein de l’offre de formation de l’université. Il peut choisir de suivre ces UE au sein du parcours recherche mis en place par le CFUO, dans l’optique, par exemple, de poursuivre vers un doctorat après obtention du diplôme.
Les stages :
Ils sont de 3 types : des stages de découverte, des stages d’observation professionnelle (ou stages cliniques) et des stages de sensibilisation à la recherche.
– Les stages de découverte sont courts. Ils ont lieu au début des études, dans des structures d’accueil de la petite enfance et/ou de la personne âgée, en milieu scolaire, en structure de soins ou dans un cabinet libéral.
– Les stages cliniques amènent les étudiants à une autonomie progressive. Durant cette période de stage (qui s’étale du semestre 5 au semestre 10), l’étudiant doit obligatoirement réaliser un stage « long », dans la même structure sur 2 semestres consécutifs. Ce stage doit notamment permettre un suivi régulier des patients et une vision globale de la démarche thérapeutique en orthophonie.
– Le stage de sensibilisation à la recherche intervient au semestre 7, soit au début du cursus Master. Il doit être de 4 semaines minimum, dans un laboratoire adossé à l’université.
Le mémoire :
Il peut être de 2 types : à orientation professionnelle ou de recherche (si l’étudiant a suivi le parcours recherche).
Les mémoires à orientation professionnelle (dits « cliniques ») peuvent s’orienter suivant différents axes :
– Un mémoire bibliographique fondé sur une analyse critique de la littérature
– Une analyse de pratiques professionnelles
– Un mémoire consistant en une analyse critique, s’appuyant sur l’expérience clinique et s’inscrivant dans un champ théorique déterminé
– Un mémoire consacré, par exemple, à l’histoire d’une pratique professionnelle, de l’évolution d’un courant d’idées, d’une technique diagnostique ou thérapeutique.
Les mémoires de recherche sont réalisés au sein d’une unité de recherche. Le directeur de mémoire, dans ce cas, doit obligatoirement être un enseignant-chercheur, un chercheur ou un orthophoniste titulaire d’un doctorat.
Pour en savoir plus :
- Les textes réglementaires
- La liste des centres de formation universitaires en orthophonie
- Une foire aux questions sur la formation initiale
- L’arrêté sur le numerus clausus 2022-2023
Article mis à jour le 5 janvier 2023
Si vous avez des questions, des remarques ou des suggestions, écrivez nous à contact@fno.fr
L’installation
Les orthophonistes peuvent exercer en libéral, en salariat ou en mixte (libéral et salariat).
En libéral, l’orthophoniste peut exercer en tant que titulaire, collaborateur ou remplaçant.
Vous vous installez en libéral : retrouvez un article détaillant toutes les démarches à effectuer en cliquant ici
En savoir plus : Les premiers zonages orthophonistes sont parus
Article mis à jour le 25 septembre 2018
Si vous avez des questions, des remarques ou des suggestions, écrivez nous à contact@fno.fr
Débuter mon activité professionnelle : quelles démarches ?
Cliquez sur l’image pour télécharger le document au format .pdf
Diplômé à l’étranger
Les démarches à accomplir pour obtenir une autorisation d’exercice en France
Le champ d’exercice de l’orthophonie en Europe ainsi que sa formation varient peu d’un pays à l’autre. De plus, la profession est réglementée dans la majorité des états membres.
Pour pouvoir prétendre à une autorisation d’exercice, le demandeur doit être titulaire d’un diplôme délivré par l’Union Européenne ou l’Association Economique de Libre Echange (Suisse, Norvège, Islande, Liechtenstein).
L’autorité compétente est la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS). Vous devez demander le dossier à la DRJSCS de votre région.
Des commissions régionales d’autorisation d’exercice sont convoquées afin d’examiner les dossiers des requérants. Ces commissions sont composées de 4 orthophonistes (2 exerçant en libéral, 1 exerçant dans la fonction publique hospitalière et 1 exerçant dans le secteur médico-social), d’1 médecin, d’1 représentant de l’ARS, d’un représentant du rectorat et d’1 représentant de la DRJSCS.
Les dossiers sont examinés (contenus théoriques de formation initiale et stages réalisés durant la formation initiale) et des mesures de compensation peuvent être demandées. Ces mesures peuvent prendre la forme de stages ou d’examens écrits (au libre choix du demandeur).
Une fois les mesures de compensation réalisées, la commission émet un avis pour l’autorisation d’exercice du demandeur.
C’est le préfet qui donne cette autorisation.
Les diplômés français qui veulent exercer à l’étranger
Un français souhaitant exercer à l’étranger doit avant tout s’informer sur le niveau de réglementation de la profession dans le pays visé (réglementation du titre / réglementation du champ d’exercice).
– D’un pays à l’autre, il peut exister un niveau de règlementation différent que celui ayant cours en France (titre d’orthophoniste protégé, champ d’exercice de l’orthophonie également protégé). Dans certains pays, il n’est donc pas nécessaire de faire reconnaître officiellement son diplôme.
– Il lui faut ensuite contacter l’autorité compétente du pays visé le cas échéant, puis constituer le dossier (supplément au diplôme, détail des enseignements suivis lors de la formation initiale dont stages, expérience professionnelle, formation continue).
– En cas de questions, il est possible de contacter le centre d’aide européen SOLVIT (Secrétariat général des affaires européennes)
Adresse : 68 rue de Bellechasse, 75007 Paris
Tel. : 01 44 87 17 98
Courriel : solvit@sgae.gouv.fr
Cas particulier du Québec
En dehors de l’Union européenne (depuis le 1er mai 2004, 25 pays), la France a signé un Arrangement de Reconnaissance Mutuel (ARM) avec le Québec le 14 octobre 2016. Cet ARM définit clairement la procédure à suivre pour les demandeurs. L’ARM ne s’applique que aux orthophonistes ayant obtenus leur diplôme en France et au Québec. Les personnes ayant obtenu une autorisation d’exercice pour un diplôme obtenu en Europe par exemple ne peuvent pas prétendre à cet ARM.
Procédure :
– Un français diplômé avant 2018 et souhaitant aller s’installer au Québec devra suivre un module concernant le fonctionnement du système professionnel et du système de santé québécois, 2 stages d’adaptation, et 4 modules (troubles de la fluence, suppléance à la communication, méthodes de recherche en orthophonie et counseling).
– Un français diplômé après 2018 devra suivre un module concernant le fonctionnement du système professionnel et du système de santé québécois et 1 stage d’adaptation.
– Les demandes doivent être envoyées à L’Ordre des Orthophonistes et des Audiologistes du Québec.
Un québécois souhaitant s’installer en France devra suivre un module concernant le fonctionnement du système professionnel et du système de santé français, 1 stage d’adaptation en cabinet libéral, 1 stage d’adaptation en salariat et un module d’environ 50 heures en cognition mathématique.
Les demandes doivent être envoyées à la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale de Nantes.