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FAQ – La liste d’attente territoriale commune

  • J’ai peur qu’on me vole mes données personnelles ou les données médicales de mes patient·es

Les données sont protégées par inzee.care. Ce site s’engage à protéger les données personnelles, en répondant aux obligations spécifiques pour garantir la protection des données qui lui sont confiées notamment en lien avec le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). En outre, les données anonymisées appartiennent aux URPS (Unions Régionales de Professionnels de Santé) qui peuvent les utiliser dans l’intérêt de la profession (ce qui ne serait pas le cas avec des groupes privés qui n’ont pas pour mission de protéger l’orthophonie, les orthophonistes et leurs patient·es)

  • Les listes d’attente commune auront-elles un impact sur les demandes de soins ?

La FNO met en œuvre ce que les orthophonistes expriment lors des Assises, organisées régulièrement sur l’ensemble du territoire, par les syndicats régionaux. Dès les Assises de 2014, cette demande de liste commune partagée a émergé dans de nombreuses sessions. C’est l’une des solutions envisagées par la FNO pour répondre à la problématique d’accès aux soins et à la lourdeur de traitement administratif ressentie par les orthophonistes. Ce dispositif permettra d’éliminer les demandes inscrites en doublon chez les orthophonistes d’un même secteur, de réduire ainsi le nombre d’appels sans suite et de limiter le renoncement aux soins pour les usagèr·es en simplifiant l’accès à une liste d’attente.

  • Qui paie cette solution ?

Ce dispositif est financé par les URPS orthophonistes dont le budget est constitué par le recouvrement de la CURPS (Contribution aux unions régionales des professionnels de santé) auprès des orthophonistes exerçant en libéral. Le financement de ce projet s’inscrit dans les missions des URPS. Cette solution est au service des orthophonistes et de leurs patient·es. Chaque orthophoniste est inscrit·e d’office pour répondre à une demande d’égalité de traitement. L’orthophoniste doit ensuite valider ou non son inscription au dispositif mis en place.

  • Si je souhaite garder l’accueil téléphonique, est-ce possible ?

Si vous souhaitez conserver votre fonctionnement de liste d’attente avec contact par téléphone, vous pouvez continuer. Cet outil est une nouvelle proposition de prise de contact sur la base du volontariat, axée sur la mutualisation des outils entre orthophonistes. Lors des Assises, une majorité d’orthophonistes a déploré ne plus répondre au téléphone, tant le nombre de demandes était élevé.

  • Comment les personnes en situation d’illettrisme ou d’illectronisme peuvent s’emparer de cet outil?

Ce dispositif est un outil perfectible. En fonction de son déploiement, de l’adhésion des orthophonistes et des patient·es, il sera possible d’envisager des adaptations permettant une meilleure accessibilité. En attendant, les personnes en situation de handicap ou d’illectronisme peuvent continuer d’appeler directement les orthophonistes. Ils/elles peuvent aussi contacter des associations qui aident les patients.

  • Comment prioriser les soins ?

Les orthophonistes seront à même de prioriser les soins qui le nécessitent comme ils/elles le faisaient jusqu’à présent.

  • Les patient·es vont-ils pouvoir choisir leur orthophoniste ?

Oui, le respect du libre choix du praticien est préservé : ils/elles peuvent choisir dans les options de mettre le nom de l’orthophoniste qu’ils/elles connaissent.

  • Est-on obligé de s’inscrire ?

Non, l’adhésion au dispositif de la liste d’attente commune est basée sur le volontariat. L’URPS offre la solution à tout·es les orthophonistes de son territoire; chacun·e fait le choix d’utiliser ou non ce service, de le tester et de suspendre le service si cela ne lui convient pas. Les patient·es continueront à appeler les orthophonistes tout en étant inscrit·es dans la liste d’attente commune.

  • Quelle est la différence entre la liste d’attente commune et le niveau 3 de la PPSO ?

Ce qui est identique :
c’est le même système de géolocalisation.
La demande est faite via inzee.care.
Elle est directement transmise par mail et ou SMS à l’orthophoniste qui décide d’y répondre ou de faire passer aux collègues.

Ce qui est différent :
Dans le processus PPSO, seules 3 régions sont expérimentatrices : Les Hauts de France, Bourgogne Franche Comté et Grand Est.
Il y a 3 étapes dont un filtre : la régulation par des orthophonistes.
L’étape 1 : L’internaute est allé sur le site Allo Ortho, il/elle a lu un article mais il/elle a encore des doutes sur la consultation d’un orthophoniste. Il/elle remplit donc le questionnaire situé en fin d’article pour évaluer sa demande.
L’étape 2 : Il/elle sera mis en relation téléphonique avec un/une orthophoniste régulateur·trice qui pourra préciser avec lui/elle sa demande. Après la régulation, il peut y avoir le cas où le besoin d’un bilan est confirmé mais aussi où la régulation n’a pas permis de lever le doute et donc on envoie vers un/une orthophoniste. Si le besoin d’un soin orthophonique est validé, l’internaute passe alors à l’étape 3 de la PPSO. La régulation n’est pas un bilan, c’est un entretien sur la demande du patient. Une demande sera envoyée par le régulateur à l’orthophoniste le/la plus près du domicile du patient, qui acceptera ou non la demande. Si la réponse est négative, la demande sera envoyée à un/une orthophoniste un peu plus loin du domicile du patient. L’accès pour la liste d’attente de la PPSO est plus restreint. Dans les listes d’attentes communes :  il n’ y a pas eu, en amont de la demande, une régulation par un/une orthophoniste. Il n’y a pas de régulation pour les listes d’attentes communes. Toutes les demandes sont proposées.
L’orthophoniste peut également entrer dans la liste d’attente commune les patient·es qui sont actuellement en attente sur sa propre liste d’attente. L’orthophoniste peut accéder à toutes les demandes de son territoire.