L'accès à la totalité de l'article est réservé aux adhérents
S'identifier - Pourquoi adhérer ?
AccueilPresseCommuniqués de presse (Page 16)

Réforme des retraites : la FFPS dénonce un système déjà bouclé

Premier groupe de travail sur l’intégration des praticiens de santé au régime universel de retraite :
La FFPS dénonce un système qui semble déjà bouclé

Les praticiens de santé étaient invités à participer à un premier groupe de travail avec les représentants du Haut-Commissariat aux Retraites le mardi 29 janvier 2019, avec à l’ordre du jour, l’intégration des praticiens de santé au régime de retraite universel.

Aujourd’hui, les praticiens de santé libéraux que sont les Infirmiers, Masseurs Kinésithérapeutes, Orthophonistes, Orthoptistes et les Pédicures-Podologues sont regroupés au sein du même organisme de gestion des cotisations de leur régime de base, la CNAVPL, et pour le régime complémentaire au sein de la CARPIMKO.

La quasi-totalité de ces « praticiens de santé » exercent sous le régime conventionné avec l’assurance maladie. Ils ne pratiquent donc pas des tarifs libres mais des tarifs réglementés. Aucune revalorisation des lettres clés n’ayant été obtenue depuis de nombreuses années, et nos retraites étant indexes sur celles-ci, les revenus de la grande majorité des professionnels se retrouvent parmi les moins élevés de l’ensemble des professions libérales.

Le projet de réforme annonce un taux de cotisation retraite qui devrait exploser pour les praticiens de santé, alors que leurs revenus ont tendance à diminuer et dans le meilleur des cas à stagner, et ce malgré l’annonce gouvernementale sur un passage au régime universel en douceur et sans perte de revenus.

Le Haut-Commissariat s’est bien gardé de nous présenter les projections de l’impact financier sur les cotisations et les prestations de la future réforme. Les praticiens de santé, réunis au sein de la FFPS, ont réalisé certaines de ces projections et alertent d’ores et déjà le Gouvernement. Le passage au régime universel aujourd’hui pour les praticiens de santé est une mise en danger de notre système de soins libéral de proximité, car la viabilité économique de nos cabinets libéraux sera inévitablement mise en péril par des cotisations retraite qui représenteraient dans le meilleur des cas 1/3 de nos revenus ! Une telle réforme provoquerait la fermeture de nombreux cabinets.

Le fait que la cible soit éloignée ou pas ne change rien : elle est inenvisageable. Cette cible actée dans ce projet prouve, s’il en était besoin, qu’il n’existe en fait aucune marge de négociations, tout est déjà écrit.

Les praticiens de santé ont donc exigé du Haut-commissariat à la retraite que des solutions leur soient proposées dès le prochain groupe de travail. Les praticiens de santé ont toujours été très solidaires des régimes moins bien servis au travers de la compensation nationale et souhaitent que cette solidarité ne reste pas à sens unique.

De même pour les réserves de notre régime complémentaire, acquises grâce à un travail de longue haleine conjugué à des efforts des cotisants afin d’assurer une pérennité à long terme de ce régime, qui auraient vocation à partir purement et simplement dans le pot commun du régime universel, faisant fi de la gestion raisonnable que d’autres caisses ne se sont pas imposés. C’est inacceptable !

La FFPS exige la mise en place d’un réel dialogue pour trouver des réponses adaptées à la situation des 300 000 professionnels qu’elle représente.

En l’absence de réponse positive la FFPS mettra en place une mobilisation qui sera sans nul doute suivie par l’ensemble des professionnels assassinés par la réforme prévue des retraites.

Créée en août 2017, elle se compose des principaux syndicats d’infirmiers libéraux, de masseurs- kinésithérapeutes, d’orthophonistes, d’orthoptistes et de pédicures-podologues, à savoir : Convergence infirmière, la FFMKR, la FNI, la FNO, la FNP, l’ONSIL, l’UNSMKL ainsi que le SNAO

Rapport Aubert : douche froide pour les praticiens de santé

Remise du rapport sur la réforme du Financement du système de santé :
séquence douche froide pour les praticiens de santé !

La FFPS* vient de prendre connaissance du rapport de la Task Force animée par Jean-Marc AUBERT, directeur de la DREES**. Outre le fait que seuls certaines fédérations ou syndicats aient été conviés à la remise de ce rapport, la FFPS déplore le contenu qui ne tient pas compte des diverses observations formulées lors des différentes rencontres avec Jean-Marc AUBERT.

En effet, ce rapport prévoit pour les professionnels de santé libéraux une expérimentation pour un paiement en équipe de professionnels de santé en ville (PEPS), une rémunération à la qualité, la forfaitisation de certaines séquences de soins pour lesquelles des référentiels ont été définis par la HAS, ainsi que le développement de forfaits pour la prise en charge de pathologies chroniques et de certaines interventions chirurgicales.

La FFPS estime que le paiement à l’épisode de soins n’était pas un gage de qualité et de pertinence mais plutôt une volonté d’exclusion des patients les plus fragiles et une source de conflit dans les équipes soignantes. Ce modèle n’est que le début d’une sélection des usagers excluant de fait les patients les plus lourds induisant un recours à des systèmes privés de prise en charge très coûteux.
En outre, les questions de responsabilités n’ont pas été traitées. Que faire si le patient décide de changer de praticien durant l’épisode de soins ? Comment répartir le forfait sur de nouveaux praticiens ? Sans parler de quel professionnel ou quelle structure sera le dépositaire du forfait et sur quels critères ce dernier sera réparti ?
Ce « bundle payment » qui vise à optimiser la pertinence des actes trahit un manque de confiance et d’estime de la part du ministère envers les professionnels de santé.

*Créée en août 2017, elle se compose des principaux syndicats d’infirmiers libéraux, de masseurs-kinésithérapeutes, d’orthophonistes, d’orthoptistes et de pédicures-podologues, à savoir : Convergence infirmière, la FFMKR, la FNI, la FNO, la FNP, l’ONSIL, l’UNSMKL ainsi que le SNAO.
**Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques

 

Revalorisation des postes salariés : les orthophonistes prêts à travailler avec le gouvernement !

Dans une interview au quotidien Midi-Libre le 12 janvier 2019, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, répond à un représentant de la profession de masseur-kinésithérapeute : « Les métiers de la rééducation sont insuffisamment revalorisés à l’hôpital, d’où le manque d’attractivité. Nous y travaillons. »

La Fédération Nationale des Orthophonistes (FNO) se réjouit de cette annonce !

Néanmoins les orthophonistes ne peuvent réfréner un certain sentiment de méfiance. Ils ont toujours privilégié la discussion, la négociation aux manifestations de force, mais le doute est permis sur la pertinence et la pérennité de ce choix dans un contexte où seuls les mouvements de rue semblent permettre de faire bouger les lignes.

Alors la FNO le rappelle encore et encore : Mme Buzyn, les orthophonistes sont TOUJOURS prêts à travailler pour l’amélioration de la qualité et de l’accès aux soins.

La FNO prend acte de cette annonce spontanée, à n’en point douter sincère et porteuse d’une réaction tant attendue et demande donc, dans les plus brefs délais, l’ouverture d’une réelle phase de négociations salariales pour les orthophonistes.

Cliquez ici pour lire le communiqué de presse.

La FNO organise une conférence de presse sur la dyslexie

  • Qu’est-ce que la dyslexie ?
  • Comment la repérer ?
  • Quel parcours de soins pour le patient ?

Ce sont des questions qui se posent fréquemment au moment de l’apprentissage de la lecture et de l’orthographe. Pour aider parents, familles, enseignants et professionnels de santé à y voir plus clair, la FNO organise du 21 au 27 janvier 2019 une semaine de sensibilisation.

Pour lancer cette semaine, la FNO tiendra une conférence de presse lundi 21 janvier à partir de 12h au Ministère des Solidarités et de la Santé. Cette conférence de presse fera suite à un colloque intitulé : « Dyslexie, vraie ou fausse épidémie«  (programme en cliquant ici).

La FNO mettra à disposition des parents, familles, enseignants et professionnels de santé un dispositif complet :

  • des fiches conseils et une vidéo expliquant dans quel cas consulter pour un bilan orthophonique,
  • un site Internet de prévention, qui guidera notamment sur le développement du langage et le dépistage des troubles,
  • un outil à destination des enseignants, le DPL3, qui permet le dépistage à 3 ans, des risques pouvant amener à des troubles du langage écrit. Un dépistage systématique à l’école sera expérimenté en 2019 grâce à un partenariat majeur entre les orthophonistes, l’Assurance-maladie et l’Éducation nationale. Cette expérimentation a vocation à être déployée au niveau national.

Cliquez ici pour lire le communiqué de presse.
Cliquez ici pour lire le dossier de presse

Pourquoi participer à l’universitarisation ?

Formation universitaire en orthophonie : à quoi bon contribuer à une réflexion sur l’universitarisation ?

 

Le gouvernement actuel mène, sous l’égide de Monsieur Stéphane Le Bouler, une série de travaux concernant l’universitarisation des filières de formation dites paramédicales et de maïeutique.
Depuis son origine, la formation initiale en orthophonie est intégrée aux universités.
Elle est dispensée au sein de départements universitaires, en grande majorité intégrés aux UFR de Médecine ou de Santé. Vingt universités sont accréditées pour dispenser un cursus qui octroie, depuis 2013(Décret n° 2013-798), 300 ECTS. Les études comptent dix semestres et se composent de deux cycles validant respectivement 180 (niveau licence) puis 120 ECTS (niveau master).

Le niveau grade master 2 obtenu par les étudiants diplômés leur permet une inscription possible en cursus doctoral (Arrêté du 25 mai 2016, article 11).

L’orthophonie, intégrée à l’université depuis son origine, n’est donc a priori pas concernée par les travaux sur l’universitarisation. Cependant, l’ensemble des acteurs de l’orthophonie française a, jusqu’à présent, montré une réelle volonté pour contribuer aux travaux conduits dans le cadre de la mission confiée à Monsieur Le Bouler.
Cet engagement s’est traduit par plusieurs points significatifs :
– Le partage du savoir-faire universitaire en matière de mutualisation des enseignements avec les filières de sciences humaines et les filières de santé, démontrant la capacité d’adaptation de la filière orthophonie aux différents contextes universitaires
– Une contribution significative aux travaux sur la modernisation des conditions d’admission, aboutissant à la proposition d’un nouveau modèle (dossier et entretiens), fonctionnel, répondant au cadrage de la loi ORE et donc compatible avec la procédure Parcousup
– Des demandes répétées de contribution à la réflexion sur la création des nouveaux Conseils Nationaux Universitaires (CNU) censés accueillir l’ensemble des étudiants issus des filières paramédicales.

L’ensemble des acteurs de l’orthophonie constate que ces contributions n’ont aucune incidence sur les travaux menés puisque :
– L’orthophonie n’est pas prise en compte dans la transmission de son expérience à décliner un modèle de maquette nationale dans différents contextes universitaires
– L’orthophonie subit une méconnaissance de son champ d’application qui ne peut être réduit à un métier de la réadaptation, la majorité des actes d’orthophonie étant effectuée auprès d’enfants ne relevant pas de ce champ (ex. troubles neurodéveloppementaux, troubles des apprentissages …). La part dans la formation des enseignements en médecine de réadaptation et de rééducation est d’ailleurs très largement minoritaire au regard des autres enseignements médicaux de la discipline (ORL, psychiatrie, neurologie…)
– L’orthophonie a été écartée des travaux concernant la création des CNU, alors que l’orthophonie est une filière qui dispose actuellement d’un vivier réel d’enseignants chercheurs titulaires, et de docteurs potentiellement qualifiables
– Certains modèles envisagés de modification des études négligent ostensiblement ce qui fait l’attractivité et la typicité des études en orthophonie c’est-à-dire un niveau socle exigeant de formation en sciences humaines. Rappelons que la réingénierie des études en orthophonie date de
2013.
Les acteurs de l’orthophonie réaffirment leur soutien à l’universitarisation des filières qui sont extérieures à l’université. Cependant ils affirment que les filières déjà intégrées, non entendues et qui ont pourtant, depuis toujours, assumé la mise en œuvre des cursus, ne doivent pas être des variables
d’ajustement dans un contexte de massification de l’entrée à l’université.

Dans ce contexte de stérilité, l’ensemble des acteurs de l’orthophonie française :
– Rappelle que leurs travaux ont permis l’établissement d’un modèle d’admission compatible avec les
engagements qu’ils ont pris au début du processus collaboratif,
– Affirme que l’orthophonie ne peut pas intégrer un regroupement dit de « réadaptation » qui ne
correspond ni à son référentiel de compétences ni à son champ d’activité dans le domaine de la
santé,
– Attire l’attention des équipes ministérielles sur le fait qu’un modèle qui semble adapté à une université ne le sera pas pour la majorité des universités qui utilisent des modèles différents et pour autant tout à fait opérationnels,
– Regrette que les travaux sur les CNU n’aient pas intégré des propositions issues des acteurs universitaires de l’orthophonie,
– Souhaite que soit créé un CNU, autre que celui « réadaptation et rééducation », accueillant les enseignants-chercheurs titulaires actuels mais aussi permettant surtout aux étudiants diplômés de déployer une recherche permettant l’amélioration du diagnostic et du soin en orthophonie,
– Se questionne sur l’intérêt de la poursuite de leur contribution aux travaux en cours.

Communiqué de presse

Ma Santé 2022 : des annonces, des inquiétudes et de la déception

Stratégie de transformation du système de santé « Ma Santé 2022 » :
des annonces prometteuses mais des inquiétudes et de la déception

La Fédération Nationale des Orthophonistes (FNO) partage le constat gouvernemental : pour assurer sa pérennité et sa qualité, notre système de soins nécessite une réforme profonde et importante. Cette réforme doit être globale et marquer une politique de santé qui doit s’inscrire dans la durée et dépasser l’échéance des mandats électoraux.

Elle doit pouvoir s’appuyer sur tous les acteurs du système de soins en valorisant les compétences de chacun et la complémentarité de tous : professionnels de santé et patients. Pour être efficiente et assurer la qualité des soins partout sur le territoire, elle devrait pouvoir s’appuyer sur tous les professionnels de santé, et pas seulement sur des médecins.

Mais les annonces faites le 18 septembre par Emmanuel Macron inquiètent beaucoup les autres professionnels de santé, ceux qui n’ont peu ou pas été cités, notamment les orthophonistes.

Pour en savoir plus : communiqué de presse de la FNO

Article publié le 18 septembre 2018
Si vous avez des questions, des remarques ou des suggestions, écrivez nous à contact@fno.fr

Anne Dehêtre, présidente de la FNO réélue vice-présidente de l’UNPS

L’Assemblée Générale de l’Union Nationale des Professions de Santé (UNPS) réunie le jeudi 12 juillet 2018 a procédé à l’élection de son nouveau bureau.

La Fédération Nationale des Orthophonistes félicite la présidente de l’UNPS Jocelyne WITTEVRONGEL ainsi que l’ensemble des membres du nouveau bureau.

La Fédération Nationale des Orthophonistes se réjouit de la réélection d’Anne DEHÊTRE, reconduite dans ses fonctions de Vice-Présidente de cette instance. Dans la perspective de la réforme annoncée du système de santé,  la Fédération Nationale des Orthophonistes  continuera d’œuvrer à côté des autres professions de santé pour une organisation des soins cohérente au service de tous les patients.

Pour en savoir plus : communiqué de presse de la FNO

Article publié le 13 juillet 2018
Si vous avez des questions, des remarques ou des suggestions, écrivez nous à contact@fno.fr

Quotas non respectés, vers un accès aux soins encore plus fragilisé

Suite aux annonces concernant les admissions à l’enseignement d’orthophonie (rentrée 2018) au Centre de Formation Universitaire en Orthophonie (CFUO) de Toulouse, marquées par l’absence de liste complémentaire, la Fédération Nationale des Orthophonistes (FNO) ne peut que déplorer le fait que la prochaine promotion ne sera pas complète.

La FNO connaît la difficulté des CFUO à être le plus juste possible pour recruter ses futurs professionnels, et l’engagement du centre de formation de Toulouse dans ce sens : il n’y a jamais eu de places vacantes dans ses promotions précédentes. Cependant, la question de la démographie professionnelle est devenue une urgence prioritaire pour l’orthophonie !

La FNO rappelle que les quotas fixés par région sont déjà très bas et qu’ils ne permettent pas de former suffisamment de professionnels pour répondre à la demande d’accès aux soins.

Lors de la rencontre entre Agnès Buzyn et la FNO le 28 mai dernier, des propositions ont été faites par la FNO pour permettre un meilleur accès aux soins en orthophonie : augmentation du numerus clausus national, création de nouveaux CFUO (notamment dans les départements d’outre-mer), déblocage de moyens supplémentaires pour la formation, et enfin, réforme du concours d’entrée en première année des études d’orthophonie.

Pour en savoir plus : Communiqué de presse de la FNO

Article publié le 29 juin 2018
Si vous avez des questions, des remarques ou des suggestions, écrivez nous à contact@fno.fr

Le sénat supprime l’accès partiel pour les professions de santé

La commission des Affaires Sociales du Sénat supprime l’accès partiel pour les professions de Santé afin de garantir la qualité et la sécurité des soins.

La Fédération Française des Praticiens de Santé (FFPS), dont la FNO est membre fondateur, se réjouit de la décision de la commission des Affaires Sociales du Sénat qui a entendu les craintes de la plupart des professionnels de santé, auditionnées ou concertées par la rapporteure du projet, madame Imbert.

La commission des Affaires Sociales du Sénat, dans ses conclusions du 5 octobre sur l’article 2 du projet de loi ratifiant  l’ordonnance  n°2017-50  du  19  janvier  2017  relative  à  la  reconnaissance  des  qualifications professionnelles dans le domaine de la santé, “a supprimé les  dispositions  introduisant un accès partiel aux  professions de santé, en considération des risques pesant sur la cohérence, la qualité, et la sécurité de notre système de soins”.

La  FFPS  souhaite  maintenant  que  dans  le  cadre  de  l’examen  au  Sénat  de  ces  projets  d’ordonnance,  les sénateurs  soutiennent  la  position de la Commission  et examinent objectivement les arguments développés dans le rapport de la sénatrice.  La commission des Affaires Sociales déplore en effet le manque d’évaluation
de la mesure, ainsi  que l’altération de la  cohérence d’une organisation des professions visant à pleinement garantir la qualité et la sécurité des soins.
La FFPS ne comprendrait pas  que  les parlementaires  prennent une autre décision, décision qui privilégie la sécurité des patients avant toute autre considération mercantile.
La FFPS reste mobilisée et revendique  la primauté de la sécurité des soins sur une transposition trop hâtive d’une directive qui mettrait la Santé des patients sur le même plan que d’autres biens et services.

Cliquez ici pour lire le communiqué de presse de la FFPS.

Article publié le 9 octobre 2017
Si vous avez des questions, des remarques ou des suggestions, écrivez nous à contact@fno.fr

Congé maternité : la FNO agit pour l’équité de traitement pour toutes les femmes

Concernant le congé maternité, il est important de recontextualiser le travail de la FNO sur ce sujet même si parfois d’autres missions de défense de notre profession et de nos conditions d’exercice sont peut-être mises plus en avant sur nos réseaux d’informations.

La FNO travaille avec les autres syndicats de professionnels de santé et de professionnels libéraux sur le sujet du congé maternité depuis des années dans un cadre interprofessionnel, notamment au sein de l’Union Nationale des Professionnels de Santé (UNPS) et de la commission « parité-égalité » de l’Union Nationale des Professions Libérales (UNAPL).

En 2016, suite à sa participation au communiqué de presse des professionnels de santé non médecins diffusé le 15 février, la FNO s’est associée à un communiqué de presse regroupant 22 organisations de professionnels libéraux, concernant les annonces ministérielles de février 2016. Ces annonces créaient une discrimination à l’encontre de toutes les femmes qui travaillent à leur compte. Ces 22 organisations syndicales de professionnels libéraux ont appelé à l’ouverture immédiate de négociations contre la discrimination instaurée par la Ministre de la Santé de l’époque, Mme Marisol Touraine.

Le 8 mars 2016, la FNO réagissait de nouveau suite à ces déclarations.

En juin 2017, suite aux déclarations de Mme Marlène Schiappa, secrétaire d’état chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes qui souhaitait mettre en place un « congé maternité unique pour toutes les femmes », notre organisation spécifiait par voie de presse que « la mise en place d’un congé unique doit respecter et prendre en compte les réelles spécificités du statut des femmes travailleuses indépendantes ».

Les représentantes de la FNO ont aussi rencontré Mme Corinne Desforges, directrice de cabinet de la secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes pour s’entretenir de ce sujet primordial dans une profession comme la nôtre, composée à 97% de femmes. Au sein même de la FNO, la commission de travail dédiée « couverture sociale » travaille l’aspect technique de ces dossiers.

La FNO a demandé à ce que ce sujet soit notamment traité dans le cadre de l’Accord Cadre Interprofessionnel (ACIP) dont le travail a débuté la semaine dernière. La FNO se bat afin que tout projet concernant le congé maternité se traduise dans les faits par une réelle avancée pour une réelle égalité de traitement entre toutes les femmes et luttera dans les instances où elle siège avec les autres professionnels de santé pour que cette égalité soit respectée.

Article publié le 20 février 2018
Si vous avez des questions, des remarques ou des suggestions, écrivez nous à contact@fno.fr