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XXVIIIème Congrès fédéral de la FNO

XXVIIIème congrès fédéral de la FNO :
Futures responsabilités, rôle et statut de l’orthophoniste à l’horizon 2022

La FNO et le Syndicat Régional des Orthophonistes d’Aquitaine organisent les 6, 7 et 8 juin prochains, le XXVIIIème congrès fédéral de la FNO

Son thème, « Futures responsabilités, rôle et statut de l’orthophoniste à l’horizon 2022 », s’inscrit dans le contexte d’une mutation profonde en cours, pour notre système de santé.

Les tables rondes permettront à la profession d’y exposer ses exigences en termes de statut et d’échanger sur le rôle que nous entendons jouer dans le paysage de la santé à venir.

L’orthophoniste est un professionnel de santé qui assume pleinement ce que la profession a obtenu ces dernières années et qui revendique la transposition concrète de son statut dans tous les domaines de son exercice professionnel. Il est un professionnel de santé de premier recours aux pratiques avancées. Il a un haut degré d’autonomie professionnelle.

Dans un contexte de poursuite de la transformation du système de santé, d’évolution du système de protection sociale, l’affirmation de nos compétences et l’autonomisation de notre profession doivent permettre aux orthophonistes d’exercer leur métier pleinement.

Ce congrès permettra en outre d’adopter et d’exposer le projet politique du prochain mandat fédéral et d’élire l’équipe fédérale qui la mettra en œuvre.

Le congrès fédéral, un rendez-vous incontournable pour la profession, fondateur de l’avenir d’une profession impliquée et fière de son identité

La FFPS juge inapproprié le recours à l’apprentissage pour les praticiens de santé

Formation initiale des professions paramédicales :
la FFPS* juge le recours à l’apprentissage inapproprié dans le secteur de la santé

Dans le cadre de l’examen du projet de loi sur la transformation de la fonction publique, les députés du groupe LREM ont déposé un amendement  destiné à instaurer le recours au « recrutement d’apprentis dans la fonction publique hospitalière pour les professions d’infirmier, de masseur-kinésithérapeute, de pédicure-podologue, d’orthoptiste et d’orthophoniste ».

La Fédération Française des Praticiens de Santé tient à faire part de sa stupéfaction face à cette mesure portée par le groupe majoritaire qui consacre une nouvelle voie d’entrée dans ces professions, alors même qu’une réforme plus vaste des études de santé est posée dans le cadre du projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé, avec notamment l’instauration d’un dispositif de re certification. Il s’agit d’une idée « sortie du chapeau » qui n’a jamais été discutée et encore moins concertée avec ces professions.

Pour la FFPS, au moment où les enjeux de santé publique, de qualité et de sécurité des soins ne font que s’élever, il est indispensable de maintenir le plus haut niveau de formation possible pour l’ensemble des professionnels de santé.

La FFPS considère qu’il existe des prérequis incontournables pour l’entrée dans ces formations. Les supprimer, ou les contourner, comme pourrait le permettre le recours à l’apprentissage, irait à contrecourant des objectifs de qualité et de sécurité des soins poursuivis par la stratégie de transformation du système de santé.

Si l’apprentissage constitue une modalité de formation adéquate pour certains métiers, il ne semble pas approprié pour les métiers du soin et de la santé. Si tel avait été le cas, les députés de LREM n’auraient pas hésité à inclure les professions médicales dans les modalités qu’ils proposent, or ceci
n’est pas envisagé à ce stade.

*Créée en août 2017, elle se compose des principaux syndicats d’infirmiers libéraux, de masseurskinésithérapeutes, d’orthophonistes, d’orthoptistes et de pédicures-podologues, à savoir : Convergence infirmière, la FFMKR, la FNI, la FNO, la FNP, l’ONSIL, l’UNSMKL ainsi que le SNAO

La FNO signe l’ACI sur les CPTS mais reste vigilante !

Accord conventionnel interprofessionnel (ACI) sur les
Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) :
La FNO signe mais reste vigilante !

La signature de l’ACI sur les Communautés professionnelles territoriales de santé a eu lieu aujourd’hui, 20 juin, à la CNAM, au terme d’une négociation conventionnelle interprofessionnelle débutée le 16 janvier 2019.

Améliorer l’accès aux soins, organiser un parcours pluri professionnel autour du patient, développer des actions territoriales de prévention, développer la qualité et la pertinence des soins : tels sont les objectifs affichés par l’Assurance Maladie.

La FNO ne peut que partager ces objectifs qu’elle porte depuis longtemps, et c’est pourquoi le conseil d’administration de la Fédération a donné mandat à la présidente pour signer ce texte.

La FNO se réjouit des mesures en faveur de la prévention : nous espérons que les moyens qui y seront consacrés seront à la hauteur de l’ambition affichée par cet accord.

Cependant, la FNO reste réservée sur la mise en oeuvre et l’impact de certaines mesures. La FNO regrette que celles qui concernent l’accès aux soins restent centrées sur le médecin traitant à l’heure où les orthophonistes font face à une pénurie de professionnels.

La seule coordination des soins n’empêchera pas un déficit d’accès aux soins de plus en plus inquiétant. D’autres solutions sont nécessaires : la FNO attend toujours du gouvernement des réponses concrètes à ses propositions.

Pour une filière doctorale à l’Université

https://fno.fr/wp-content/uploads/2019/05/5-3-4-e1556795109690.pngToutes les composantes de l’orthophonie, la Fédération Nationale des Étudiants en Orthophonie (FNEO), l’Union Nationale pour le Développement de la Recherche et de l’Evaluation en Orthophonie (UNADREO), le Collège Français d’Orthophonie (CFO), la Fédération Nationale des Orthophonistes (FNO), aux côtés du Collège des Centres de Formation Universitaires en Orthophonie (CCFUO), souhaitent exprimer aujourd’hui leur opposition au projet qui leur est proposé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. La recherche en orthophonie devrait se faire au sein d’une filière doctorale non dédiée à la seule discipline Orthophonie.

Cette proposition est tout simplement incompréhensible. Alors qu’il y a un an, le cabinet du ministère affirmait qu’il n’y aurait plus de création de CNU et encore moins de création de CNU par métier, on apprenait il y a quelques mois la création de 3 sections CNU : une en sciences infirmières, une en sciences maïeutiques, et une en sciences de la réadaptation et de la rééducation. Les mal nommés « rééducateurs » se retrouveraient dans une section CNU commune et fourre-tout : « rééducation, réhabilitation », section non identifiable par nos confrères européens ou d’autres continents où cette appellation n’existe pas.

Si notre discipline comprend effectivement des problématiques de rééducation et de réadaptation, elle ne saurait se réduire à ce seul domaine. Pourquoi, à partir de la création d’un CNU « disciplines de Santé » ne pas créer des sections par discipline ? Le développement de la recherche en orthophonie est primordial pour les étudiants et la profession.

L’achèvement du cursus de formation tel que le préconise la structuration universitaire, un doctorat spécifique en Orthophonie, a toujours été le souhait et l’ambition de toutes les composantes de la profession. C’est la justification de la création en 1982 par la Fédération Nationale des Orthophonistes de la société savante, l’Union Nationale pour le Développement de la Recherche et de l’Evaluation en Orthophonie.

Pour certains étudiants, le choix d’un cursus en master se fait pour un engagement dans une filière doctorale. Développer une recherche spécifique en orthophonie se justifie complétement et répond aux préconisations du rapport le
Bouler :

  • Le diplôme d’orthophoniste est délivré par le ministère de l’Enseignement supérieur et co-signé par le ministère de la Santé,
  • La formation d’orthophonie est délivrée à l’université depuis la création de la profession en 1924. Cette intégration universitaire mérite d’être enfin reconnue en termes de perspectives doctorales,
  • Le cursus de formation est soumis aux contraintes et aux critères universitaires : délivrance d’ECTS, délivrance d’un grade Master,
  • La mobilité des étudiants sur le territoire national est donc permise et la mobilité internationale maintenant possible doit être encouragée,
  • La construction d’une “carrière” étudiante complète doit être rendue possible, comme le précise Monsieur Le Bouler au sein de son rapport,
  • La réforme entreprise en 2009 et aboutie en 2013 pour réingénier le diplôme d’orthophonie s’inscrivait dans le nécessaire travail d’harmonisation des diplômes universitaires européens défini par le Traité de Bologne en 1999. Il est temps de finaliser cette réforme.

Comme précisé au sein du rapport de Monsieur Le Bouler, on trouve des programmes doctoraux en orthophonie/logopédie dans de nombreux pays d’Europe et d’Amérique du Nord (au même titre que les programmes doctoraux en maïeutique ou en soins infirmiers). L’orthophonie, intégrée de longue date à l’université, ne peut plus attendre. Une recherche spécifique et reconnue au niveau national mais aussi international permettra de promouvoir et de participer à l’efficience et la qualité des soins et au développement de la prévention voulue par la Ministre de la Santé.

L’avenir universitaire de l’orthophonie passe par la reconnaissance d’une recherche spécifique. Nous souhaitons donc que notre proposition de création de CNU orthophonie soit examinée avec la même attention que les demandes de CNU des professions de santé qui, elles, sont encore en phase d’intégration à l’Université. Toutes les composantes de l’Orthophonie demandent donc à Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de bien vouloir reconsidérer sa position et de permettre la création d’une filière doctorale en orthophonie.

Toutes les composantes de l’orthophonie demandent à être reçues ensemble par les deux ministres de tutelle : Madame Frédérique Vidal et Madame Agnès Buzyn.

Numerus clausus 2020 : un effort encore insuffisant

Nombre d’admis en 1ère année d’orthophonie, un effort certes, mais encore très insuffisant

L’arrêté fixant le nombre d’étudiants à admettre en première année d’études d’orthophonie en septembre 2019 est paru ce mardi 30 avril 2019. 905 étudiants débuteront leur cursus d’études d’orthophonie dans les 21 centres de formation (avec une ouverture à Rennes) répartis dans les différentes régions de métropole lors de la rentrée 2019.

Il s’agit d’une évolution du quota d’admission, de 31 places par rapport à la rentrée 2018 pour laquelle 874 places étaient disponibles.

Si la Fédération Nationale des Orthophonistes se réjouit de cette augmentation qui répond à un véritable besoin pour favoriser l’accès aux soins orthophoniques sur tous les territoires, elle se désole qu’elle soit encore trop faible. Une augmentation de 30 futurs professionnels ne relève d’aucune anticipation de l’évolution de notre système de soins, des besoins de soins de la population, des nombreux départs à la retraite des orthophonistes depuis quelques années…

L’accès aux soins en orthophonie est aujourd’hui un problème majeur de santé publique, la demande est importante et les orthophonistes ne peuvent y répondre compte tenu de leur démographie (25.000 professionnels) et de leur répartition sur le territoire.

Afin de répondre au mieux aux difficultés d’accès aux soins rencontrées par les patients et leurs familles, la FNO a proposé à la ministre des Solidarités et de la Santé 20 propositions, dont l’une d’entre elle, indispensable, consiste en une augmentation importante de ces quotas d’entrée, et donc des moyens alloués aux universités qui forment les futurs professionnels.

Pour l’instant, La FNO ne peut que constater que le gouvernement ne tient compte d’aucune des solutions proposées pour résoudre les problèmes d’accès aux soins en orthophonie.

La FNO demande à la ministre des Solidarités et de la Santé, au gouvernement, de bien vouloir considérer les besoins véritables de la population et de soutenir la profession dans les moyens qu’elle essaye de déployer pour répondre aux patients et à leur entourage.

 

Communiqué de presse de la FFPS sur les retraites

RÉFORME DES RETRAITES : RÉGIME UNIVERSEL = RÉGIME UNIQUE ?

Si tel était le cas, cette équation signifierait tout simplement la mort d’un nombre considérable d’entreprises libérales et indépendantes. A commencer par celles des praticiens de santé. Comment en effet supporter à minima un doublement des cotisations voire une multiplication par quatre ?

Tout ça parce que le modèle unique serait celui des salariés : cotisations de 28% sur le salaire brut. Pourquoi vouloir aligner notre seul régime des retraites sur celui des salariés ? Le choix d’un exercice libéral implique des différences avec le salariat dans nombre de domaines notamment nombre d’heures travaillées, congés payés, jours de carence pour arrêt de travail (3J versus 90J), tarifs opposables, revenus fluctuants, etc.

Notre régime retraite a participé depuis très longtemps à la compensation nationale, permettant ainsi de maintenir à flot certains régimes déficitaires. Notre régime retraite est un des mieux gérés. Notre régime retraite baisse son taux de rendement depuis plusieurs années afin de pérenniser les prestations. Notre régime de retraite a des réserves constituées par ses cotisants.

Alors les syndicats adhérents à la Fédération Française des Praticiens de Santé (FFPS)*, représentant toutes les professions de santé cotisant à la CARPIMKO, le crient haut et fort : nous n’acceptons pas que cette réforme s’applique à l’identique des salariés sans en prendre en compte la réalité de nos exercices. Cette réforme, pour être universelle et juste, doit respecter les spécificités de l’exercice libéral en général et celles des auxiliaires médicaux en particulier comme l’avait souligné le Haut-Commissaire à la Réforme des Retraites.
Cette réforme doit en premier lieu ne pas mettre en péril l’équilibre économique de nos cabinets, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle dans les présentations successives que nous avons eues. Repousser la cible de la réforme à 15 ou 20 ans ne fait que reporter les problèmes sur les générations
futures.

Ceci est inacceptable. La FFPS mettra tout en œuvre pour participer à une réforme qui prendra en compte les spécificités et les contraintes de ses membres et qui garantira l’équilibre économique déjà fragile de nos cabinets.

*Créée en août 2017, la FFPS se compose des principaux syndicats d’infirmiers libéraux, de masseurs-kinésithérapeutes, d’orthophonistes, d’orthoptistes et de pédicures-podologues, à savoir : Convergence infirmière, la FFMKR, la FNI, la FNO, la FNP, l’ONSIL, l’UNSMKL ainsi que le SNAO.

Lancement de la plateforme : « Orthophonie & surdité »

Lancement de la plateforme : « Orthophonie & surdité »

 

La Fondation Pour l’Audition et la Fédération Nationale des Orthophonistes créent la première plateforme web gratuite et simple d’accès pour aider les professionnels dans leur pratique avec les personnes atteintes de surdité. Cette plateforme a été lancée le 14 mars à l’occasion de la Journée Nationale de l’Audition.

La création de cette plateforme est dédiée aux orthophonistes et a pour ambition de leur apporter des réponses sur la surdité.  En effet, La prise en charge des patients sourds est très spécifique et de nombreux aspects sont à prendre en compte : type de surdité, âge du patient, impact psychologique lié à la découverte d’une surdité, langage utilisé.

 

Réforme des retraites : la FFPS boycotte la 4ème réunion du HCRR

Réforme des retraites : la FFPS boycotte la 4ème réunion au HCRR

La Fédération Française des Praticiens de Santé (FFPS*) ne s’est pas rendue à la réunion du 13 mars au Haut-commissariat à la réforme des retraites (HCRR).

En effet, lors de la réunion précédente les représentants du HCRR s’étaient engagés à nous fournir les éléments chiffrés concernant le devenir de la CARPIMKO en dehors de la réforme des retraites.  De plus, les représentants de la FFPS avaient fait une proposition d’augmentation des honoraires permettant de neutraliser le passage de la cotisation de 15% à 28%. Cette demande nécessitait également un chiffrage.

Devant l’impossibilité des représentants du HCRR de nous fournir ces éléments chiffrés, la FFPS a demandé un report de la réunion prévue hier. Malgré notre demande, la réunion a quand même été maintenue.

En l’absence d’éléments chiffrés permettant une négociation efficiente de cette réforme dont l’impact financier pourrait être dévastateur pour les professionnels concernés, la FFPS a estimé que dans ces conditions il n’était pas opportun de participer à cette réunion.

*Créée en août 2017, la FFPS se compose des principaux syndicats d’infirmiers libéraux, de masseurs-kinésithérapeutes, d’orthophonistes, d’orthoptistes et de pédicures-podologues, à savoir : Convergence infirmière, la FFMKR, la FNI, la FNO, la FNP, l’ONSIL, l’UNSMKL ainsi que le SNAO.

Formation initiale et recherche : communiqué de presse

Formation initiale et recherche : entendre enfin la voix des acteurs de l’orthophonie

Les acteurs de l’orthophonie (FNO, FNEO*, CCFUO**, UNADREO*** et CFO****) contribuent, depuis 2017, aux travaux préparatoires à la réforme de l’admission au sein de cette formation universitaire.
La mise en conformité avec la loi ORE nécessite une intégration sur Parcoursup à la rentrée 2020. Ces travaux, intégrés à une contribution remise en novembre 2018, ont permis de définir un modèle fonctionnel garantissant à la fois la qualité de la procédure mais aussi l’équité entre les candidats, néo-bacheliers, étudiants ou en formation continue. Celui-ci prendrait la forme d’un examen du dossier (phase d’admissibilité) suivi d’un oral pour les candidats retenus (phase d’admission). Ce modèle, parce qu’il a été élaboré avec les étudiants, les acteurs de la formation universitaire et les professionnels, fait désormais l’objet d’un fort consensus.

Les acteurs de l’orthophonie indiquent que le modèle actuellement envisagé par le gouvernement comporte des propositions inadaptées.
Les travaux menés prévoyaient un passage de la modalité Examen d’Aptitudes en 2019 à celle d’admission par Parcoursup entretien en 2020 : le gouvernement souhaite aujourd’hui effectuer une année transitoire. Il s’agissait d’organiser les universités en regroupements territoriaux comptant chacun 100 à 150 places. Alors que le candidat devait alors avoir la possibilité de postuler dans trois ou quatre regroupements, aujourd’hui celui-ci ne pourrait postuler que dans 3 ou 4 universités. Ce modèle créera de plus des disparités entre les universités. Enfin, le modèle concernant les frais d’inscription à la procédure d’admission comporte des imprécisions qui laissent envisager des difficultés pour les candidats et les universités.

Par ailleurs, les acteurs de l’orthophonie demandent la création d’un CNU Orthophonie (Conseil National des Universités) à l’instar des CNU Maïeutique, Sciences Infirmières et Sciences de la Réadaptation et Rééducation en cours de création.
L’orthophonie a été exclue des travaux préparatoires à ces créations alors que les étudiants obtiennent un diplôme de santé de niveau grade master 2 leur permettant une inscription en cursus doctoral. Depuis toujours intégrée à l’université, la filière orthophonie dispose, de plus, d’un vivier d’orthophonistes enseignants-chercheurs titulaires, vivier permettant de pourvoir un collège complet. Ce CNU Orthophonie est le levier indispensable au déploiement d’une recherche institutionnelle spécifique en orthophonie, favorisant l’amélioration du diagnostic, du soin et des pratiques professionnelles orthophoniques, ainsi que la qualification, dans le champ de la santé, des orthophonistes devenus docteurs.

Les acteurs de l’orthophonie se tiennent à la disposition des cabinets ministériels pour finaliser les travaux concernant deux fondements de la formation universitaire : l’admission en formation initiale et le développement de la recherche. Nous continuerons d’œuvrer, en cohérence avec les objectifs fixés en 2017, à l’élaboration d’un modèle d’admission fonctionnel par Parcoursup, conciliant examen des dossiers et entretiens. Ce mode d’admission, respectueux de l’équité entre les candidats, ne nécessitera pas de préparation spécifique. Nous maintiendrons la demande de création d’un CNU Orthophonie afin d’asseoir l’avenir de la recherche sur un socle solide.

* FNEO : Fédération Nationale des Etudiants en Orthophonie
**CCFUO : Collège des Centres de Formation Universitaire en Orthophonie (21 universités)
***UNADREO : Union Nationale pour le Développement de la Recherche et de l’Évaluation en Orthophonie
****CFO : Collège Français d’Orthophonie

La FNO et la FOAF partagent la même vision de l’orthophonie

La Fédération des Organisations d’Orthophonistes d’Afrique Francophone (FOAF)
et la FNO partagent la même vision de l’orthophonie

L’orthophonie est une profession de santé relevant de la famille des métiers de soins. Elle consiste à prévenir, à évaluer et à traiter les difficultés ou troubles du langage et de la
communication, des fonctions oro-myo-faciales, des autres activités cognitives dont celles liées à la phonation, à la parole, au langage oral et écrit, à la cognition mathématique.

Elle consiste également à maintenir les fonctions de communication et de l’oralité dans les pathologies dégénératives et neuro-dégénératives, et à dispenser l’apprentissage d’autres formes de communication non verbale permettant de compléter ou de suppléer les fonctions verbales, notamment dans le champ du handicap.

Depuis son origine, l’orthophonie est une profession dont la formation initiale est universitaire. Elle est dispensée au sein de départements universitaires en grande majorité intégrés aux facultés de médecine ou de santé.

L’avenir de la profession d’orthophoniste passe par une formation initiale de très grande qualité. La Fédération des Orthophonistes d’Afrique Francophone (FOAF) et la Fédération Nationale des Orthophonistes (FNO) en France ont écho des projets de création de nouveaux centres de formation dans plusieurs pays francophones. Elles se réjouissent de ces initiatives et les encouragent d’ailleurs.