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Masques : les professionnels libéraux réunissent une cellule de crise

Paris, le 18 mars 2020

Les professionnels de santé libéraux, à travers le CNPS (Centre national des professions libérales de santé) et la FFPS (Fédération française des praticiens de santé), les représentant du Leem (Les Entreprises du médicament), du SNITEM (Syndicat national de l’industrie des technologies médicales) et du SIDIV (Syndicat de l’industrie du diagnostic in vitro) ont réuni une web-cellule de crise ce mercredi 18 mars à midi afin de faire le point sur la distribution des masques annoncés le 16 mars par le président de la République.

L’ensemble des libéraux de santé, le Leem, le SNITEM et le SIDIV appellent à une politique de transparence totale sur le stock et la distribution des masques.

Ils demandent en outre une protection et un accompagnement de la part des pouvoirs publics face aux incivilités qui se multiplient.

Masques et gel : la FFPS interpelle les maires de France

La Fédération Nationale des Praticiens de Santé (FFPS), réunissant les syndicats représentatifs des infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes, orthoptistes et pédicures-podologues, a souhaité interpeller François Baroin, président de l’association des maires de France sur la pénurie des masques et de gel hydroalcoolique assurant la protection des personnels soignants.

C’est pourquoi la FFPS, en continuité avec les décisions prises par ses organisations membres, demande aux maires de toutes les communes de donner les masques et le gel hydroalcoolique qui étaient prévus pour assurer les gestes barrières lors du 2ème tour des élections municipales.

Vous trouverez ci-dessous la lettre adressée par la FFPS à M. Baroin.


IC liées à la fermeture des cabinets : communiqué de presse

Indemnités compensatoires liées à la fermeture
des cabinets libéraux des professions de santé

 

Communiqué de presse du 18 mars 2020

Le 17 mars, les organisations professionnelles représentant les métiers de la rééducation se sont réunies en visioconférence pour aborder ensemble la situation sanitaire actuelle et ses répercussions sur l’activité des cabinets libéraux.

Nous avons pu partager les différentes informations nous revenant tant du Ministère de la Santé que du Ministère de l’économie et des finances, ainsi que de l’Union Nationale des Professions Libérales, très mobilisée sur la question des indemnisations pour les professionnels indépendants.

A l’heure où nous publions, nous disposons de suffisamment d’éléments concordants pour affirmer que les professionnels de santé libéraux ayant pris la décision civique de fermer leur cabinet seront bien indemnisés au même titre que toutes les autres indépendants.

Hier soir, le Président de la République annonçait cette mesure. Aujourd’hui, le Ministre de l’Économie a confirmé cette dernière et a précisé un cadre qui serait un versement de 1500€, sur la base d’un calcul mensuel, pour tous les professionnels attestant d’une baisse d’au moins 70% de leur activité.

Néanmoins, nous n’avons à ce jour aucune garantie ni engagement écrit confirmant que les rééducateurs exerçant en libéral seront bien concernés par ces mesures ni sur les modalités d’applications.

C’est pourquoi, les organisations professionnelles représentant les Diététiciens-nutritionnistes, Ergothérapeutes, Masseurs-Kinésithérapeutes, Orthophonistes, Orthoptistes, Pédicures-Podologues, Psychomotriciens, travaillent de concert pour s’assurer que les professionnels que nous représentons seront bel et bien concernés par cette mesure, et qu’elle pourra s’adapter autant que possible à la diversité des situations.

Nous restons donc particulièrement vigilants, et continuons collectivement d’œuvrer pour que ces droits nous soient bien octroyés et afin que les professionnels concernés obtiennent les garanties indispensables à la pérennité financière de leur cabinet malgré les fermetures pour pouvoir continuer à prodiguer les soins indispensables à la population.

Signataires :

  • AFDN – Association Française des Diététiciens Nutritionnistes
  • AFPL – Association Française des Psychomotriciens Libéraux
  • ANFE – Association Nationale Française des Ergothérapeutes
  • FFMKR – Fédération Française des Masseurs-Kinésithérapeutes de Rééducation
  • FFP – Fédération Française des Psychomotriciens
  • FNO – Fédération Nationale des Orthophonistes
  • FNP – Fédération Nationale des Podologues
  • SNAO – Syndicat National Autonome des Orthoptistes
  • SNMKR – Syndicat National des Masseurs-Kinésithérapeutes de Rééducation
  • Synfel Ergolib – Réseau Français des Ergothérapeutes Libéraux

Accès aux soins : communiqué de presse

La Fédération nationale des orthophonistes (FNO) mobilise les citoyens
pour améliorer l’accès aux soins en orthophonie

 

Il n’est pas rare de devoir attendre plus d’un an pour obtenir un rendez-vous avec un·e orthophoniste ; les listes d’attente s’allongent…

Cette situation pose un problème de santé publique, avec un risque accru pour les publics fragiles.

Les orthophonistes sont également impacté·es ; ils et elles souffrent de ne plus pouvoir accueillir et accompagner aussi bien qu’ils le voudraient les interrogations et les besoins du public.

Pour remédier à cette situation, la FNO lance le 28 novembre une pétition et une série d’actions locales.

 

Face au silence du gouvernement : un appel à mobilisation générale !

Les délais d’attente traduisent un besoin d’orthophonie croissant au sein de la population, mais ils tiennent pour beaucoup de décisions politiques ; alors que le « virage ambulatoire » a dirigé un surcroit de patients vers les cabinets des professionnels libéraux, l’État n’a pas décidé de former plus de nouveaux professionnels, ce qui amplifie la pénurie ; parallèlement, il y a de moins en moins d’orthophonistes dans les hôpitaux et les établissements médico-sociaux, les salaires n’étant pas attractifs, sans lien avec le niveau de formation, de compétences et de responsabilités des orthophonistes.

Pour résoudre cette situation de tension, la FNO avait, en 2018, formulé 20 propositions adressées au ministère de la Santé, sans réponse malgré de nombreuses sollicitations.

 

28 novembre : agir malgré l’état d’urgence sanitaire

Le 28 mars dernier, une grande journée de mobilisation était prévue, avec des évènements partout en France. La crise sanitaire en a décidé autrement. Les cabinets libéraux sont restés fermés de longues semaines, mais la FNO a obtenu la téléorthophonie pour permettre la continuité des prises en charges orthophoniques.

Lors de ce second confinement, les cabinets pourront accueillir des patients moyennant le respect des mesures de sécurité sanitaire. Les orthophonistes savent que les retards de prise en charge impactent lourdement les rééducation de leurs patients.

Le 28 novembre, une nouvelle journée de mobilisation est prévue. Il ne sera pas possible d’organiser des évènements de prévention, comme prévu. Mais les orthophonistes diffuseront des affiches et des vidéos, et une pétition pour obtenir une augmentation du nombre d’étudiant·es en orthophonie et la création de postes en établissements de santé et médico-sociaux, avec une rémunération et un statut en phase avec le niveau de diplôme (Bac+5).

 

Accès aux soins : Les orthophonistes développent des solutions concrètes

Pour accompagner les patients, les orthophonistes ont déjà mis en place des solutions :

  • allo-ortho est un site d’information qui fait le lien entre parents, aidants, patients et orthophonistes afin de favoriser la promotion de la santé. Chacun de ses articles permet de faire le point sur la nécessité d’une intervention orthophonique.
  • Depuis avril dernier, trois régions ont mis en place des plateformes de régulation des soins, qui permettent d’améliorer la pertinence des demandes de soins.
  • Un dépistage systématique des troubles du langage a été lancé dans 3 régions, en partenariat avec l’Assurance-maladie.

Retraites : La FNO déplore le recours au 49-3

La FNO déplore le recours au 49-3 sur
le projet de loi concernant la réforme des retraites

 

La Fédération Nationale des Orthophonistes, négocie au sein de la Fédération Française des Praticiens de Santé (FFPS), depuis octobre 2018, avec le Haut-Commissariat à la Réforme des Retraites et avec le ministère des Solidarités et de la Santé, avec pour objectif de rendre acceptable l’intégration des orthophonistes et plus généralement des praticiens de santé dans le système universel envisagé par le gouvernement. De solides avancées ont été obtenues.

La FNO, au sein de la FFPS, poursuit les négociations pour permettre une compensation, par différents mécanismes, de l’augmentation des cotisations retraites imposée par le projet de loi.

Ce travail de négociations long et continu, privilégié par notre Fédération, permettrait d’aboutir à une hausse des cotisations qui ne serait pas supportée par les orthophonistes libéraux mais par de nouveaux mécanismes de calcul des cotisations et la réévaluation de l’Avantage Social Vieillesse, contrepartie à l’engagement conventionnel des praticiens de santé.

La FNO est attachée au dialogue social entre partenaires sociaux, un des principes du fonctionnement démocratique en France.

Elle est tout autant attachée au dialogue parlementaire, autre principe essentiel du fonctionnement démocratique.

La complexité d’un tel projet de réforme, les inquiétudes et les incompréhensions légitimes soulevées, nécessitaient un débat parlementaire prolongé.

La Fédération Nationale des Orthophonistes ne peut que déplorer le recours du premier ministre à l’article 49-3 sur une réforme aussi importante de notre protection sociale et s’inquiète des conséquences d’une telle décision.

Les points qui doivent encore être négociés ne doivent pas faire les frais d’une volonté de précipiter l’adoption de textes qui ne pourraient pas être correctement travaillés et qui ne conviendraient à personne.

Orthophonistes salarié·e·s : orthophonistes méprisé·e·s !

ORTHOPHONISTES MÉPRISÉ·E·S !

 

Des négociations paritaires visant à créer une nouvelle classification des métiers et revaloriser les salaires sont en cours depuis janvier 2020 au sein de l’UCANSS (Union des Caisses Nationales de Sécurité Sociale), employeur des collègues orthophonistes salarié·e·s exerçant dans les établissements de soins de suite et de réadaptation de l’Ugecam (Union pour la gestion des établissements de caisses d’Assurance Maladie).

La FNO a pris connaissance d’un document de synthèse, grâce à la vigilance des collègues sur le terrain, paru le 11 février dernier suite à la réunion de négociation paritaire. Une proposition de repositionnement à la hausse y est présentée concernant 12 emplois issus de la grille actuelle des personnels soignants, éducatifs et médicaux des établissements et des œuvres. 6700 salarié·e·s sont concerné·e·s par ce repositionnement à la hausse MAIS les orthophonistes en sont totalement exclu·e·s ! Pire, la nouvelle classification des employés et cadres de l’UCANSS ne tient absolument pas compte de notre grade master et rétrograde notre métier à un niveau inférieur aux formations Bac+3 !

NON, nous ne relevons pas de la définition de l’emploi-repère de niveau E : « Emplois qui requièrent un niveau d’expertise technique allié à un niveau important d’autonomie et d’organisation de son travail. Ces emplois impliquent souvent des actions de promotion ou de conviction auprès de différents interlocuteurs ».

Nous relevons de la définition de l’emploi-repère de niveau F « Emplois de premiers niveaux de management ou d’expertise d’un domaine technique, nécessitant l’appréhension d’une complexité en situation d’autonomie dans les missions confiées et dans les relations avec les partenaires ».

A l’heure où :

  • notre démographie professionnelle ne nous permet plus de répondre à la demande de soins (multiplication des listes d’attente, épuisement professionnel, quotas d’admission aux études universitaires en orthophonie largement insuffisants : +7 places seulement prévues pour la prochaine rentrée universitaire) ;
  • le défaut d’attractivité des postes salariés est à son maximum (toujours 31% de postes vacants dans le secteur privé à but non lucratif) ;
  • se multiplient les attaques contre notre profession (disparition des postes salariés, mise en danger de la maquette de nos études, externalisation abusive des soins vers le secteur libéral),

il est inconcevable que paraisse une grille des métiers qui ne tienne pas compte de notre durée d’études bac+5, de notre grade master, de notre niveau de responsabilités et de notre définition de métier en pratiques avancées !

La prochaine réunion de négociation paritaire aura lieu le 3 mars prochain. La FNO se mobilise auprès de l’UCANSS et des centrales syndicales pour exiger le repositionnement au niveau F !

Nomination d’Olivier Véran : la FNO demande que les orthophonistes soient entendu⋅e⋅s

Nomination d’Olivier Véran : la FNO demande que les orthophonistes soient entendu⋅e⋅s

La Fédération Nationale des Orthophonistes (FNO) prend acte de la nomination du nouveau ministre des Solidarités et de la Santé et lui demande maintenant de faire avancer des dossiers, encore trop nombreux en attente.

Retraites, accès aux soins, hôpital… Les orthophonistes demandent des réponses.

Le nouveau ministre de la Santé doit répondre à trois attentes majeures de la profession :

  • Réforme des retraites : alors que la FNO négocie avec le gouvernement, le Ministère de la santé doit tenir les engagements de son prédécesseur et s’engager à soutenir la demande d’ouverture de négociations interprofessionnelles auprès de l’Assurance Maladie quant à l’augmentation de l’ASV pour les orthophonistes libéraux ;
  • Accès aux soins : la FNO attend encore des solutions à cette urgence alors que la FNO a adressé au ministère 20 propositions pour résoudre un problème majeur de santé publique, qui touche les publics les plus fragiles. Il n’est pas rare de devoir attendre plus d’un an pour obtenir un rendez-vous avec un⋅e orthophoniste ! Il est urgent d’agir, d’augmenter en priorité le numerus clausus et d’empêcher la disparition de l’orthophonie à l’hôpital et dans les structures médico-sociales ;
  • Hôpital : la disparition en cours peut être empêchée, les salaires et le statut doivent être revalorisés.

La FNO affirmera auprès du nouveau Ministre de la Santé que l’orthophonie doit être au cœur de la politique de santé.

Retraites : Les dernières simulations confirment que les premières négociations ont porté leurs fruits

Les dernières simulations vérifiées par l’actuaire de la CARPIMKO confirment
que les premières négociations avec le HCRR ont porté leurs fruits

Dans la continuité du travail de négociations et d’explications, la Fédération Française des Praticiens de Santé vous communique l’analyse des dernières projections demandées au HCRR et expertisées par l’actuaire de la CARPIMKO et des représentants des membres de la FFPS.

Vous trouverez ci dessous le document à télécharger.

 

Communiqué de presse : La FNO se mobilise pour l’accès aux soins en orthophonie

La FNO lance un appel à mobilisation générale
pour améliorer l’accès aux soins en orthophonie

 

Il n’est pas rare de devoir attendre plus d’un an pour obtenir un rendez-vous avec un·e orthophoniste.

Cette situation pose un problème de santé publique, avec un risque accru pour les publics fragiles.

Les orthophonistes sont également impacté·e·s ; ils souffrent de ne plus pouvoir accompagner aussi bien qu’ils le voudraient les besoins du public.

Pour remédier à cette situation, la FNO organisera des évènements partout en France le samedi 28 mars.

Les orthophonistes sortiront de leurs cabinets ou établissements pour répondre aux questions et inquiétudes du public et pour donner des conseils de prévention.

Ils demanderont le soutien des citoyen·ne·s, par une pétition à destination des ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur, pour demander l‘augmentation du nombre d’étudiant·e·s formé·e·s et une meilleure rémunération des orthophonistes salariés.

Les orthophonistes ont déjà mis en place des solutions :

  • allo-ortho est un site d’information créé pour faire le lien entre les parents, les aidants, les patients et les orthophonistes afin de prévenir et de favoriser la promotion de la santé. Chacun de ses articles permet de faire le point sur la nécessité d’une intervention orthophonique.
  • Dès avril 2020, plusieurs régions mettront en place des plateformes de régulation des soins, qui permettront d’améliorer la pertinence des demandes de soins.
  • Un dépistage systématique des troubles du langage a été lancé dans trois régions, en partenariat avec l’Assurance-maladie.

Quotas en orthophonie pour 2020 – 7 places de plus : ridicule !!

Parution des quotas en orthophonie pour 2020 :
7 places de plus : ridicule !!

 Ce n’est pas ainsi que l’accès aux soins en orthophonie sera assuré pour tous les patients !

 

L’arrêté fixant le nombre d’étudiants à admettre en première année d’études d’orthophonie en septembre 2020 est paru au Journal Officiel ce mardi 28 janvier : 912 étudiants en orthophonie feront leur rentrée en septembre 2020, soit 7 de plus qu’en 2019.

Cette situation est inacceptable ! La FNO déplore une nouvelle fois cette augmentation insignifiante.

La FNO a encore interpelé récemment le cabinet de la Ministre de la Santé en demandant une augmentation significative du quota, soit 100 étudiants supplémentaires. La pénurie d’accès aux soins en orthophonie ne sera pas palliée par 7 futurs professionnels de plus !

Nous le redisons sans cesse : il n’y a pas assez d’orthophonistes en France pour répondre à la demande de soins !

Les quotas doivent être fixés en fonction des besoins en soins et non en fonction de contingences matérielles. Pour cela, le Ministère doit donner les moyens aux Universités de former plus de futurs professionnels.

L’accès aux soins en orthophonie est un problème majeur de santé publique, les besoins sont importants et les orthophonistes ne peuvent y répondre compte tenu de leur démographie, créant des situations de perte de chance et de tension pour les patients et les professionnels.

La FNO constate que le gouvernement ne tient toujours pas compte du problème d’accès aux soins en orthophonie. La FNO fortement impliquée pour trouver des solutions, a d’ores et déjà prévu une campagne pour sensibiliser le grand public et obtenir son soutien face à l’inaction du gouvernement.

La FNO demande encore une fois que les besoins de soins en orthophonie soient réellement pris en compte et que les quotas soient augmentés de façon réellement significative.