L'accès à la totalité de l'article est réservé aux adhérents
S'identifier - Pourquoi adhérer ?
AccueilPresseCommuniqués de presse (Page 11)

Ségur de la santé : le 16 juin, la FNO se mobilise

16 juin : journée de mobilisation intersyndicale nationale santé
Pour peser sur le Ségur et sauver les soins, les orthophonistes seront au rendez-vous

 

Communiqué de presse de la FNO publié le 14 juin 2020

Alors que les orthophonistes désertent l’hôpital depuis des années, tant leur salaire et leur statut sont inadaptés à leur niveau de formation, de compétences et de responsabilités, alors que les postes d’orthophonie diminuent, sont de plus en plus morcelés, transformés ou vacants, ne permettant plus de respecter les ratios préconisés et ce qui dégrade gravement l’égalité d’accès aux soins des patients et la qualité de la formation initiale des orthophonistes, alors que la profession unie dans une intersyndicale se bat depuis des années en vain, les orthophonistes s’inquiètent d’être oubliés dans les négociations du Ségur de la Santé.

Si toutes les professions du monde de la santé ont besoin d’une reconnaissance, le problème spécifique de l’orthophonie est particulièrement aigu. Olivier Véran, ministre de la santé a regretté que la montée en compétences ne soit souvent pas rémunérée à sa juste valeur. Les orthophonistes vivent cette injustice depuis près de 35 ans.

Après 5 années d’études universitaires (grade master), le salaire actuel s’élève à 1 400€ net par mois à la première embauche et à 2 000€ net par mois après 25 ans de carrière à temps plein (grilles de salaires de niveau bac+3), soit un manque à gagner de 10 000€ par an en fin de carrière par rapport aux autres professions diplômés en bac+5 (ingénieurs hospitaliers, psychologues…)

Aujourd’hui, les orthophonistes hospitalier·e·s sont en voie de disparition, ne représentant que 7,4% des effectifs de notre profession, contre 54% en 1970. Le déficit d’accès aux soins orthophoniques, objet de notre campagne de communication syndicale à destination du grand public cette année, est devenu un enjeu majeur de santé publique, de très nombreux patients ne bénéficiant pas des soins nécessaires. La crise sanitaire a de surcroît exacerbé les problématiques d’une profession déjà fragilisée, subissant depuis longtemps déjà les contraintes des établissements de santé, les réorganisations fréquentes, l’adaptation au sous-effectif chronique.

Malgré cette situation particulièrement grave, les orthophonistes ont été exclus des groupes de travail, après la conférence de lancement du Ségur.

La journée de mobilisation du 16 juin sera une occasion de rappeler, une nouvelle fois, au gouvernement l’urgence dans laquelle se trouvent les orthophonistes salarié·e·s, les futur·e·s professionnel·le·s orthophonistes et les citoyens et citoyennes qui ont besoin de leurs interventions

Les orthophonistes exigent une revalorisation réelle et significative des grilles de salaires des orthophonistes, l’amélioration notable des carrières, la création de postes, une politique de lutte contre la précarité et un accès aux soins orthophoniques facilité.

16 juin : les orthophonistes seront au rendez-vous !

16 juin : journée de mobilisation intersyndicale nationale
Les orthophonistes seront au rendez-vous !

 

Communiqué de presse commun de la FNO et de la FNEO publié le 12 juin 2020

Annoncée le 18 mai dernier par dix organisations syndicales et professionnelles, cette journée de mobilisation doit permettre de rappeler, une nouvelle fois, les revendications salariales portées par nos différentes organisations.

Nos exigences trouvent très peu d’écho dans le cadre contraint du Ségur de la santé : surreprésentation de certaines professions, sélection inique des organisations, groupes de travail déjà constitués, effets d’annonces, thématiques contraintes et calendrier comprimé.

Ce Ségur ressemble à une version accélérée d’une feuille de route gouvernementale contre laquelle nous nous étions déjà opposés.

Nous attendons toujours une revalorisation réelle et significative des grilles de salaires des orthophonistes, une amélioration notable des carrières, des créations de postes, une politique de lutte contre la précarité et un accès aux soins orthophoniques facilité.

Exclues des groupes de travail, après la conférence de lancement du Ségur, la Fédération Nationale des Orthophonistes et la Fédération Nationale des Etudiants en Orthophonie investissent toutes les possibilités de peser sur les négociations et de défendre les intérêts des orthophonistes salarié·e·s, en travaillant notamment avec les grandes centrales.

Un courrier adressé à Olivier Véran, signé par l’intersyndicale des orthophonistes (FNO, FNEO, CGT, CFTC, FO, FOF), a ainsi été envoyé le 8 juin (lien ici), rappelant nos revendications qui seront portées par les grandes centrales dans les groupes de travail du Ségur.

Quel que soit le mode de mobilisation envisagé, au regard des règles sanitaires, cette journée du 16 juin doit être l’occasion de rappeler au gouvernement l’urgence dans laquelle se trouvent les orthophonistes salarié·e·s, les futur·e·s professionnel·le·s orthophonistes et les citoyen·ne·s qui ont besoin de leurs interventions.

Cliquez ici pour télécharger le communiqué de presse au format PDF.

La FFPS et ses élus à la CARPIMKO adoptent un dispositif d’aide solidaire et responsable !

La FFPS a demandé à ses élus à la CARPIMKO d’étudier le principe d’une aide financière pour tous les affiliés de la CARPIMKO.

A la lumière des projections réalisées par l’actuaire de la CARPIMKO et de l’analyse de l’impact des sommes qui seraient dégagées des réserves de la Caisse Retraite, les élus de la CARPIMKO en ont conclu que ces aides ne mettraient pas en péril le régime complémentaire des praticiens de Santé.

Le principe de l’aide demandée par les organisations membres de la Fédération Française des Praticiens de Santé (FFPS) a donc été voté à l’unanimité (20 Pour, 0 contre et 2 Abstentions) par le conseil d’administration de la CARPIMKO ce mardi 26 mai 2020.

La Direction de la Sécurité Sociale a maintenant 10 jours pour valider cette décision.

 

La FFPS se réjouit du vote de ce dispositif équitable qui fait jouer la solidarité inter professionnelle, et qui permettra d’obtenir des aides défiscalisées et non soumises aux cotisations sociales.

  • Les pédicures-podologues se verront verser 1500 €, car ces professionnels n’ont pas été éligibles aux aides de la CNAM-TS contrairement aux autres professionnels affiliés à la CARPIMKO.
  • Les masseurs kinésithérapeutes, les orthophonistes, les orthoptistes qu’ils soient titulaires ou remplaçants, et les infirmiers remplaçants se verront verser 1000 €.
  • Les infirmiers titulaires se verront verser une somme de 500 € que leur niveau de perte d’exploitation soit nul ou pas.

Cette aide sera versée sur demande, sans autre condition que d’être à jour de ces cotisations.

Cette aide de la CARPIMKO sera cumulable avec une aide complémentaire votée par la CNAVPL* de 477 € sous forme de dotation du Fond d’Aide Sociale du régime de base. Cette aide spécifique de la CNAVPL servira exclusivement à prendre en charge une fraction des cotisations du régime de base. Elle sera servie sur demande et gérée par la CARPIMKO pour ce qui concerne les praticiens de santé.

Les demandes pour ces deux aides seront à faire sur votre espace personnel sur le site de la CARPIMKO.

 

Fidèle à ses valeurs, la FFPS, en responsabilité, et ses élus à la CARPIMKO, ont su adopter un dispositif applicable, solidaire, transparent et surtout qui ne met pas en péril à court terme, l’avenir de notre régime.

[1] La Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales comprend une Caisse nationale et dix Caisses de retraite complémentaire. Chargée de gérer le régime de base des différentes sections ainsi que leurs régimes complémentaires, elle représente les intérêts de plus d’un million d’affiliés.

 

La FFPS demande à la CARPIMKO de mobiliser 200M€ d’aide pour ses affiliés

La Caisse Nationale d’Assurance Maladie a mis en place dès la fin du mois d’avril un service de télé déclaration de perte d’activité pour les professionnels de santé conventionnés. Ce dispositif vise à mettre en place une aide économique afin que les professionnels qui ont été contraints de cesser tout ou partie de leur activité puissent faire face à leurs charges fixes.

Certes, ce dispositif est le bienvenu mais il est insuffisant et il souffre d’iniquité entre profession de santé.

En effet le taux d’activité conventionné des pédicures podologues par exemple ne leur permet pas d’être éligibles à cette aide. De même, les remplaçants des titulaires de cabinet ne sont eux non plus pas éligibles à cette aide. Par ailleurs certaines professions, les infirmiers notamment, ont subi des pertes d’exploitation très inférieures aux autres professions.

C’est après avoir obtenu la garantie que l’aide de la CNAM est cumulable avec d’éventuelles aides versées par les régimes de retraite que la FFPS en relation étroite avec la CARPIMKO demande formellement la mise en place d’un dispositif d’aide exceptionnelle complémentaire.

La FFPS demande le déblocage de 200 millions d’euros d’aide financée par les réserves du Régime Complémentaire pour les affiliés de la CARPIMKO.

La ventilation de cette aide prend en compte la non-éligibilité des pédicures podologues au dispositif CNAM et le niveau de perte d’exploitation moyen par profession. Elle intègre une aide spécifique pour tous les remplaçants affiliés au régime de la CARPIMKO.

Il s’agit de mettre en place un dispositif équitable qui fait jouer la solidarité inter professionnelle.

Le déblocage d’une telle somme permettra de verser 1500 € à chaque pédicure podologue, 1000 € à chaque masseur kinésithérapeute, orthophoniste, orthoptiste et infirmier remplaçant. Les infirmiers titulaires se verront verser une somme de 500 € que leur niveau de perte d’exploitation soit nul ou pas.

Cette aide de la CARPIMKO sera cumulable avec une aide complémentaire votée par la CNAVPL[1] de 477 € sous forme de dotation du Fond d’Aide Sociale du régime de base. Cette aide spécifique de la CNAVPL servira exclusivement à prendre en charge une fraction des cotisations du régime de base. Elle sera servie sur demande et gérée par la CARPIMKO pour ce qui concerne les praticiens de santé.

Fidèle à ses valeurs, la FFPS, en responsabilité, a attendu d’avoir toutes les cartes en main pour élaborer avec ses élus à la CARPIMKO, un dispositif applicable, solidaire, transparent et surtout qui ne met pas en péril à court terme, l’avenir de notre régime.

[1] La Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales comprend une Caisse nationale et dix Caisses de retraite complémentaire. Chargée de gérer le régime de base des différentes sections ainsi que leurs régimes complémentaires, elle représente les intérêts de plus d’un million d’affiliés.

Lire le communiqué de presse

Le Ségur de la Santé, le dernier espoir des orthophonistes hospitaliers ?

Les orthophonistes désertent l’hôpital depuis des années, tant leur salaire et leur statut sont inadaptés à leur niveau de formation et de responsabilité.

Le nombre de postes d’orthophonistes à temps plein diminue, les postes sont morcelés, transformés ou restent vacants, les ratios préconisés ne sont pas respectés. La disparition des orthophonistes du paysage hospitalier dégrade l’égalité d’accès aux soins des patients et la qualité de la formation initiale des orthophonistes.

Faute de postes d’orthophoniste dans le service d’accueil, de nombreux patients ayant été atteints de CoViD-19 n’ont malheureusement pas bénéficié de l’intervention d’un·e orthophoniste pour les accompagner dans leur reprise alimentaire, pour rééduquer leur voix après des semaines d’intubation…

Olivier Véran a annoncé le lancement d’un Ségur de la santé le 25 mai prochain. La Fédération Nationale des Orthophonistes demande à être intégrée aux discussions et aux négociations pour peser sur l’évolution des salaires et des statuts des orthophonistes hospitalier·e·s.

Le Ministre de la santé annonce que la montée en compétences n’est souvent pas rémunérée à sa juste valeur. Les orthophonistes vivent cette injustice depuis près de 35 ans.

Après un concours post bac avec un taux de réussite inférieur à 5 %, après 5 années d’études universitaires (grade master), le salaire actuel s’élève à 1 400 € net par mois à la première embauche et à 2 000 € net par mois après 25 ans de carrière à temps plein (grilles de salaires de niveau bac +3), soit un manque à gagner de 10 000 € par an en fin de carrière par rapport aux autres professions diplômées en bac +5 (ingénieurs hospitaliers, psychologues…).

Les orthophonistes hospitalier·e·s sont présent·e·s dans les services de neurologie, de MPR, d’ORL, de réanimation, de neurochirurgie, de pédiatrie et de néonatalogie, de gériatrie, de pédopsychiatrie. Les orthophonistes participent pleinement à la qualité et à l’adaptation des soins proposés dans les équipes pluridisciplinaires, grâce à l’apport de leur diagnostic orthophonique et de leurs propositions thérapeutiques, au bénéfice des patients. En outre, ils et elles participent activement à la formation initiale clinique et de recherche de leurs futur⋅es collègues et des autres professionnel⋅les.

Aujourd’hui, les orthophonistes hospitalier·e·s sont en voie de disparition, ne représentant que 7,4 % des effectifs de notre profession, contre 54 % en 1970. Le déficit d’accès aux soins orthophoniques, objet de notre campagne de communication syndicale à destination du grand public cette année, est devenu un enjeu majeur de santé publique, de très nombreux patients ne bénéficiant pas des soins nécessaires recommandés par la Haute Autorité de Santé ou les sociétés savantes. La crise sanitaire a de surcroît exacerbé les problématiques d’une profession déjà fragilisée, subissant depuis longtemps déjà les contraintes des établissements de santé, les réorganisations fréquentes, l’adaptation au sous-effectif chronique.

C’est pour toutes ces raisons, pour cette urgence sanitaire, que la FNO exige qu’enfin le statut et le salaire des orthophonistes salarié⋅es soient revalorisés ! Et la FNO se positionne encore pour le Ségur des libéraux de santé, indispensable nécessité aussi.

Notre communiqué de presse

Des masques pour tous les professionnels de santé !

La FNO travaille et négocie depuis plusieurs jours afin que le ministère de la Santé porte enfin les orthophonistes sur la liste des professions prioritaires pour la délivrance de masques et de matériel de protection dans les officines.

 

Vous avez pu prendre connaissance des différentes communications de la FNO à ce propos, seule ou associée aux autres organisations professionnelles.

 

Vous pourrez prendre connaissance de la dernière demande de la FFPS dont la FNO est membre.

 

Cliquez ici pour lire le communiqué de presse FFPS

L’UNPS exige des EPI pour tous les professionnels de santé

Nous vous prions de bien vouloir trouver ci-joint un communiqué de presse de l’Union Nationale des Professions de Santé, dont la FNO fait partie, exigeant l’accès à l’équipement de protection individuel nécessaire pour tous les professionnels de santé libéraux.

Communiqué de presse

La FFPS mobilisée pour la pérennité des cabinets libéraux

La Fédération française des Praticiens de Santé (FFPS)
mobilisée pour la pérennité des cabinets libéraux

La FFPS constate que cette crise majeure a contraint beaucoup de professionnels à stopper ou réduire leurs activités.

Les infirmiers en première ligne voient leur budget d’investissement « matériel de protection » exploser et leur activité diminuer. Les autres praticiens de santé ont fermé leur cabinet ou pratiquent de façon très partielle.

Pour les autres praticiens de santé, l’arrêt quasi-total, voire complet des soins, signifie non seulement une rupture des soins pour les patients pendant le confinement mais aussi le risque que leurs cabinets ne puissent plus redémarrer ensuite, faute de pouvoir assurer le paiement de toutes les charges inhérentes à leur exercice professionnel (même celles bénéficiant d’un report qu’il faudra tout de même assumer) et faute de pouvoir s’assurer un revenu suffisant leur permettant de dégager des ressources pour vivre.

L’ensemble des organisations membres de la FFPS étudie donc avec les Tutelles et les Administrations compétentes, toutes les solutions, tous les modèles d’aides, d’indemnités, de report, de dégrèvement… qui pourraient être mis en place pour soutenir les professionnels de santé pendant cette période de confinement.

Non seulement les praticiens de santé doivent avoir les moyens matériels de protection et de désinfection afin de reprendre au plus vite les soins que nécessitent les patients touchés ou non par le COVID-19. Mais ces mêmes professionnels doivent être économiquement protégés, faute de quoi, ils ne pourront plus accomplir leurs missions de soignants, aggravant ainsi considérablement la situation sanitaire nationale.

La FFPS travaille donc à la mise en place d’un modèle d’aide économique le plus sécurisant et le plus protecteur pour tous les praticiens de santé, modèle qui n’impacterait pas non plus à moyen et à long termes tous les systèmes de protection sociale des professionnels.

Des concertations avec chaque profession doivent s’ouvrir dans les prochains jours avec l’Assurance Maladie.

La FFPS a dégagé les bases communes d’une aide minimum à apporter à chacun des praticiens de santé qu’elle représente. Les syndicats membres de la FFPS porteront de plus, les spécificités de chacune de leur profession.

Mesure de solidarité : les rééducateurs libéraux interpellent Édouard Philippe

 

Lundi 23 mars

Lundi 16 mars, le Président de la République s’était engagé à ce qu’aucune entreprise ne soit laissée pour compte lors de la crise financière relative à l’épidémie de coronavirus. Les organisations représentatives de rééducateurs, entendent à ce que cet engagement présidentiel puisse s’appliquer à tous les professionnels de santé libéraux.

Le Ministère de l’économie a annoncé une mesure de solidarité sous la forme d’une somme de 1500€/mois pour tous les professionnels indépendants. La condition pour pouvoir en bénéficier de cette aide serait, pour les entreprises ayant un BNC inférieur à 40000€, de pouvoir attester d’une baisse de 70 % de son chiffre d’affaires (mars 2020 par rapport à mars 2019).

Cette base de calcul inquiète très fortement nos professions dans la mesure où elle ne couvrira qu’une infime partie des libéraux.

C’est pourquoi les organisations représentatives des rééducateurs demandent instamment au Premier ministre que tout soit mis en œuvre pour que l’intégralité des professionnels de santé libéraux, puissent être concernés par ce projet, quelle que soit leur situation.

  • Cliquez ici pour lire le courrier adressé lundi 23 mars par les organisations représentatives des rééducateurs au Premier ministre.

Covid-19 (23 mars) : Mesures d’urgences, l’UNAPL entendue

Lundi 23 mars 2020

La FNO, aux côtés de toutes les organisations représentatives et membres de l’Union Nationale des professions libérales (UNAPL), a soutenu le fait que toutes les professions libérales devaient pouvoir prétendre à une indemnisation de la part de l’État.

Nous ne connaissons pas encore à ce jour les modalités, et les conditions de mise en œuvre de ces indemnisations mais là encore, la FNO y travaille avec les autres organisations représentatives.

La FNO ne manque pas de publier, au fur et à mesure de l’avancée des connaissances et des négociations, les différentes informations concernant les conditions actuelles de notre exercice professionnel dans le cadre du confinement.

Vous trouverez, ci-dessous, un communiqué de l’UNAPL daté du lundi 23 mars 2020 :

COVID 19 – Mesures d’urgence : l’UNAPL entendue

L’UNAPL s’était élevée contre la rédaction initiale des projets de textes d’application qui écartaient les professions libérales des mesures de soutien accordées aux acteurs économiques et notamment aux autres catégories d’indépendants.

La mobilisation de l’UNAPL, amplifiée par ses organisations membres, et soutenue par l’Union des entreprises de proximité (U2P), a produit ses effets : le décret de mise en œuvre du fonds de solidarité inclut désormais bien les professions libérales. Le Gouvernement a entendu et compris les attentes des professionnels libéraux.

Concernant l’indemnisation pour les arrêts partiels d’activité, le dossier est en bonne voie afin de permettre que ce dispositif bénéficie aux professionnels libéraux employeurs dont l’activité est pénalisée par la crise sanitaire.

Enfin, l’UNAPL, reste mobilisée sur le sujet des indemnités pour garde d’enfant par un parent professionnel libéral, qui n’est toujours pas résolu. L’UNAPL presse le Gouvernement et la Direction de la sécurité sociale d’agir rapidement sur ce point. De nombreux professionnels à faibles revenus ne travaillent plus depuis plus d’une semaine pour garder leurs enfants et leur situation ne sera bientôt plus tenable !

Michel Picon, Président de l’UNAPL : « Le Gouvernement nous a entendus. Les professions libérales pourront bien bénéficier du fonds de solidarité et le sujet des arrêts partiels est en voie d’être réglé. Mais nous attendons encore des réponses sur les indemnités pour garde d’enfant. Les professionnels libéraux doivent avoir les mêmes aides que tous les autres acteurs économiques. C’est une question d’équité et c’est vital pour la survie de leurs entreprises ! »