LANCEMENT DE LA CAMPAGNE “JE VIEILLIS, ET SI J’AVAIS BESOIN D’ORTHOPHONIE” : LES ORTHOPHONISTES AU COEUR DES POLITIQUES DE PRÉVENTION
La Fédération nationale des orthophonistes (FNO) lance le mercredi 27 septembre 2023 sa campagne de prévention intitulée “Je vieillis, et si j’avais besoin d’orthophonie ?”. Dans la dynamique du vieillissement progressif de la population, cette initiative ambitionne d’agir concrètement pour le “bien-vieillir” et de faire (re)découvrir au grand public l’expertise démontrée des orthophonistes dans l’accompagnement des personnes âgées.
Certains signes de l’âge peuvent être ceux d’un vieillissement naturel, d’autres sont des signes de fragilité sur lesquels on peut agir par la prévention en orthophonie. Enfin, d’autres symptômes nécessitent une prise en soins. Des études récentes montrent que préserver les facultés sensorielles et de communication permet de ralentir l’entrée dans les maladies neurodégénératives.
Les orthophonistes, spécialistes des troubles du langage, de la communication et de la sphère oro myo-faciale, sont des acteurs de prévention et de promotion de la santé, à tous les âges de la vie.
Ils sont donc des interlocuteurs privilégiés dans le cadre du vieillissement.
Alors que la Stratégie nationale de santé 2023-2033 fixe la prévention et la promotion de la santé comme l’un des trois axes majeurs, la FNO s’intègre entièrement dans les orientations de santé publique prioritaires.
Cette campagne de prévention présente les thèmes de la communication, l’oralité, la cognition et la sensorialité des personnes âgées, en mettant à disposition du grand public :
- Des affiches en salle d’attente de leurs professionnels de santé et dans les pharmacies Des clips vidéo
- Un site internet
- Un livret mis à disposition des professionnels et du grand public
- Un soutien aux orthophonistes et aux associations de prévention en orthophonie pour mener des actions de promotion de la santé à destination des séniors
Les orthophonistes sont des interlocuteurs de premier recours dans la prévention, le repérage et l’accompagnement auprès des personnes gênées par des pertes de mémoire, des troubles de la compréhension ou de l’expression, des difficultés lors des repas, et auprès de leurs proches.
Il est nécessaire que ce rôle soit connu et accompagné par des mesures publiques (conventionnelles) à la hauteur du défi que représente le “bien-vieillir” .
Retrouvez le communiqué de presse ici