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La FNO obtient la certification du diplôme d’orthophoniste

La FNO a obtenu la semaine dernière que le Certificat de capacité d’orthophonie (CCO) soit inclus dans le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

L’inscription au RNCP permet aux titulaires de notre diplôme de certifier les compétences, aptitudes et connaissances nécessaires à l’exercice du métier d’orthophoniste. La certification est définie par un référentiel activités, un référentiel compétences et un référentiel d’évaluation.

Si le diplôme certifie d’un niveau et d’un parcours d’études, le titre certifié s’attache à la fonction qu’il permet d’occuper. Dans la nomenclature du niveau de qualification, le CCO est classé au niveau 1 en France, le plus haut niveau, et au niveau 7 en Europe, juste en dessous du doctorat.

Concrètement, la certification de notre diplôme :

  • protège la profession, notamment notre titre et nos champs de compétences et d’activités, qui sont reprécisés
  • ferme la porte à l’accès de l’orthophonie par la voie de l’apprentissage
  • facilite la mobilité professionnelle intra-européenne car elle valide un niveau européen qui allège les procédures

Plus d’informations sur le site de France Compétences

 

Retraites : la position de la FNO au 26 novembre

La réforme des retraites : un sujet ô combien sensible et ô combien ardu !
La FNO poursuit son travail d’organisation responsable et défend les intérêts des orthophonistes.

La FNO est aujourd’hui engagée dans un des dossiers les plus sensibles du moment.
Celui de la réforme des retraites, non pas de la retraite des seuls orthophonistes, mais bien des retraites : celles de plus de 220 000 praticiens de santé libéraux aujourd’hui en exercice, celles d’environ 64 000 retraités, ex-praticiens de santé libéraux mais aussi celles de nos collègues en salariat qu’ils soient hospitaliers ou du secteur privé, et encore celles qui concernent tous les citoyens de notre territoire puisque cette réforme se veut universelle, la même pour toutes et tous.

Notre parti pris a été jusqu’à présent, et comme nous l’avons précédemment exposé, de faire un choix : celui de la négociation pour ceux et celles que nous représentons majoritairement, les praticiens de santé en exercice libéral.
La FNO n’a pas la structuration et la capacité d’étudier pour chaque branche sectorielle, les conséquences d’une réforme d’une telle ampleur. Mais la FNO travaille depuis longtemps avec les représentants des organisations représentatives des salariés et nous pouvons partager avec eux certaines inquiétudes pour nos collègues. Nous ne pouvons qu’encourager nos confrères et consœurs à profiter des capacités d’analyse des organisations représentatives des salariés et de se référer aux différentes synthèses qu’elles nous livrent.

Aujourd’hui, la FNO réaffirme le choix qu’elle a fait.
Étudier pour l’ensemble des orthophonistes libéraux les propositions du gouvernement pour réformer un système de retraites avec au départ, de la part du gouvernement, un principe énoncé : celui d’un système plus équitable pour tous et plus égalitaire. L’est-il vraiment ?

Quelles  garanties pour engager l’ensemble des praticiens de santé libéraux, les futurs retraités, les jeunes (et les moins jeunes) générations vers un système qui se voudrait plus juste pour nous, et qui garantirait la pérennité de notre exercice professionnel, une qualité de vie et un pouvoir d’achat conservé quand nous sommes en activité, tout en garantissant des prestations retraite qui nous permettront aussi d’envisager notre arrêt d’activité sereinement ?

La responsabilité de notre Fédération, eu égard à ces questions, est pleine et engagée.

Les négociations ont commencé le 6 novembre.
Le Haut-Commissariat à la réforme des retraites (HCRR) a fait, à l’ensemble des représentants des organisations représentatives des praticiens de santé, des propositions qui compenseraient la hausse des cotisations tout en garantissant des prestations qui permettraient à chacun d’aborder sereinement leur nouvelle vie de retraité(e).

L’ensemble des représentants de la FNO, les responsables de ce dossier, les membres de la commission Retraites travaillent d’arrache-pied pour étudier les propositions, projections, chiffres du HCRR et nos propres données. Experts, actuaires, économistes et orthophonistes calculent et recalculent, extrapolent et envisagent tous les scenarii possibles afin de les comparer aux données d’un HCRR entouré de gens qu’on imagine rompus à ce genre d’exercice.

La FNO remercie aujourd’hui l’ensemble de ses adhérents qui contribuent notamment à la mise en œuvre de telles analyses et donnent les moyens à la Fédération de faire appel aux personnes qualifiées pour nous aider à étudier les propositions et faire des contre-propositions, ou du moins d’interroger les ambiguïtés et les zones d’ombre du projet présenté.

La communication de ce travail mené n’est pas aisée.
Nous ne sommes pas seuls et nous ne pouvons pas l’être. Ce travail de négociations et d’analyse doit être mené avec l’ensemble des praticiens de santé et c’est notre force. Mais la FFPS ne doit pas s’isoler non plus du reste des professions libérales et il faut tenir compte des analyses de chacun, des états d’avancement de chaque organisation et de la communication de tous. Nous ne pouvons, seuls, prendre de décisions sans remettre en cause l’équilibre de nos forces, réelles, qui nous permettent aujourd’hui des marges de négociations qui pourraient être importantes.

Aujourd’hui, mardi 26 novembre, à ce stade des négociations, nous n’appellerons pas les orthophonistes libéraux à manifester aux côtés des salariés le 5 décembre.
Nos revendications pour les praticiens de santé libéraux ne sont pas les mêmes et ne font pas partie des mots d’ordre lancés pour cette manifestation ouvertement tournée vers les salariés de certains régimes.

Pour autant, en tant que syndicat, nous n’apprécions pas les propos du président de la République qui dénonce des manifestations d’opposition qui ne couvriraient que les intérêts de certains régimes dits « spéciaux ». Nous partageons certaines inquiétudes, certaines oppositions à des propositions gouvernementales qui ne sont pas toujours claires et à des éléments qui donnent parfois un sentiment de cacophonie entre les responsables gouvernementaux de ce dossier.

Aujourd’hui, mardi 26 novembre 2019, la FNO et la FFPS, ont interrogé le HCRR sur des points qui appellent des réponses avant même une poursuite de la prochaine séance de négociations le 4 décembre prochain.
Sans réponse à ces questions, la FNO réexaminera son positionnement et sur les actions à mener avant d’engager plus de 220 000 praticiens de santé, parmi lesquels près de 21 000 orthophonistes aujourd’hui en exercice et les futures générations.

Notre responsabilité est engagée et nous l’assumons.

  • Pour en savoir plus : (réservé aux adhérent·e·s) : Tableau comparatif régime actuel / régime universel / régime des salariés du privé

Réforme des retraites : La FFPS ne participera pas à la manifestation du 5 décembre

La Fédération Française des Praticiens de Santé (FFPS*) partage les inquiétudes générées par le projet de réforme des retraites, mais ne répondra pas au mot d’ordre de mobilisation générale ce jeudi 5 décembre 2019.

La FFPS a fait le choix du dialogue et de la concertation. Ses organisations membres étaient présentes ce matin pour la 2ème concertation sectorielle avec le Haut-Conseil à la Réforme des Retraites (HCRR). Elle privilégie encore un travail de négociation dans le cadre du processus de réforme.

A ce stade des discussions, les revendications portées par nos représentants ont permis au HCRR de tenir compte des particularités de nos professions.

Les mécanismes proposés par le HCRR compenseraient en grande partie la majoration redoutée des cotisations. Il reste cependant du chemin à parcourir pour que cette réforme soit acceptable pour les professionnels.

La FFPS reste très mobilisée sur le sujet et poursuit son action.

A ce titre, la FFPS a obtenu un rendez-vous le 12 décembre 2019 auprès de Marguerite Cazeneuve, conseillère technique chargée de la protection sociale et des comptes sociaux auprès du 1er Ministre et du Président de la République.

*Créée en août 2017, elle se compose des principaux syndicats d’infirmiers libéraux, de masseurs-kinésithérapeutes, d’orthophonistes, d’orthoptistes et de pédicures-podologues, à savoir : Convergence infirmière, la FFMKR, la FNI, la FNO, la FNP, l’ONSIL, l’UNSMKL, le SNAO et le SNIIL.

 

Réforme des retraites : communique de presse de l’UNPS

La réforme des retraites et la mise en place d’un Régime Universel

L’UNPS* réunie les 5 et 6 décembre 2019 se montre extrêmement préoccupée quant à la réforme des retraites dans son volet concernant les professions de santé libérales.

Consciente de la nécessité d’une réforme équitable préservant l’avenir des retraites, l’UNPS s’inquiète du flou entretenu par les pouvoirs publics sur les impacts et les projections de cette réforme.

L’UNPS souhaite en ce jour affirmer que cette réforme doit impérativement tenir compte de l’historique des caisses de retraite libérales et du système de répartition établi.

L’UNPS souligne notamment que ses membres restent très vigilants sur le devenir des réserves constituées par les différents régimes des libéraux de santé.

L’UNPS revendique que les libéraux de santé soient parties prenantes dans la gouvernance du futur dispositif.

L’UNPS exige des propositions concrètes du gouvernement et des réponses aux nombreuses incertitudes non levées malgré les multiples réunions de concertation.

*L’Union Nationale des Professionnels de Santé, institution, créée par la loi d’août 2004, représente douze professions et regroupe les 400.000 professionnels de santé libéraux.

Ouverture du cycle des négociations pour la réforme des retraites : La FNO demande des réponses précises

Ouverture du cycle des négociations
pour la réforme des retraites :
La FNO demande des réponses précises

Dans la poursuite des étapes annoncées, la FNO a été reçue le 16 octobre aux côtés de tous les autres syndicats représentatifs des professions de santé libérales par le Haut-commissaire à la Réforme des Retraites (HCRR) et la ministre des Affaires sociales et de la Santé.

Le gouvernement a choisi d’ouvrir le cycle des négociations sectorielles par celles des professions de santé : faut-il y voir un signe de prise en compte de nos spécificités propres et de l’urgence à envisager autrement nos situations particulières dans le cadre de la réforme proposée ? Nous l’espérons et nous n’avons eu de cesse de l’affirmer tout au long de cette rencontre.

La FNO a pu, avec les autres syndicats de la Fédération Française des Praticiens de Santé (FFPS), exprimer les points qui appellent des réponses précises de la part du HCRR et sans lesquelles notre organisation ne pourrait emmener toute une profession vers une réforme qui ne serait pas juste et équitable pour les professionnels de santé conventionnés libéraux que nous sommes.

Le HCRR et la ministre de la santé connaissent bien maintenant les points auxquels les praticiens de santé sont particulièrement attachés et notamment :

  • le devenir et l’affectation des réserves,
  • les bases de calcul des futures cotisations,
  • le maintien de la viabilité des cabinets libéraux,
  • la gouvernance d’un système qui risque d’engloutir nos représentants et donc la défense de nos particularités.

La FNO est revenue sur les problématiques plus spécifiques à notre profession  dont il faut tenir compte : le manque de linéarité de nos carrières du fait de notre forte féminisation et des arrêts incombant à la maternité et aux congés parentaux, des revenus parmi les plus faibles des praticiens de santé conventionnés donc inférieurs à 1 PASS*. Enfin, que va-t-il advenir du régime invalidité décès et de l’action sociale, gérés par notre Caisse Retraite ?

A ces inquiétudes, la ministre et le HCRR répondent qu’ils souhaitent garantir le système de santé, en renforçant les professionnels de santé conventionnés libéraux et donc en ne les affaiblissant pas par une réforme agressive pour eux.

Nous ne nous contenterons pas de les croire et il nous faut maintenant des écrits, des garanties fiables et surtout pérennes. Si nous avons des projections établies à la lumière de certaines propositions du HCRR, nous attendons de ce dernier la clarification de certains points avec des simulations ajustées sans lesquelles nous ne pourrons ensemble avancer.

Le 6 novembre prochain, la FNO, aux côtés des autres praticiens de santé, entamera le véritable cycle de la négociation. De celui-ci devront avant tout sortir des garanties pour tous et toutes les orthophonistes !

 

*Le plafond annuel de la sécurité sociale (PASS) est un référentiel qui permet de déterminer la base de calcul des cotisations sociales sur le salaire, l’assurance vieillesse, les régimes complémentaires de retraite, par exemple. En 2019, le PASS annuel a une valeur de 40 524€.

 

 

Exercice salarié : enfin une bonne nouvelle !

Enfin une bonne nouvelle pour les salarié·e·s de la CCN 66 !

La situation des orthophonistes salariée·e·s ne cesse de se dégrader et la pénurie d’orthophonistes, particulièrement dans le secteur privé, est très préoccupante (31% de postes vacants dans le secteur privé à but non lucratif).

Face à l’absence de réponse de la part du Ministère de la Santé à ce sujet, la FNO poursuit ses actions de défense de l’exercice salarié.

Une motion a ainsi été adoptée lors du conseil d’administration fédéral de juin dernier, appelant à ne pas signer de nouvelles conventions avec un établissement externalisant les soins orthophoniques de manière abusive vers le secteur libéral. Le Ministère de la Santé et des Solidarités, les fédérations d’employeurs du secteur privé à but non lucratif, les associations de patients et les grandes centrales syndicales ont été tenus informés de cette action et la FNO a de nouveau sollicité des rendez-vous avec chacun d’entre eux afin de refaire le point sur la situation des orthophonistes et négocier une augmentation des salaires à un niveau bac+5.

Pour les fédérations d’employeurs du secteur privé à but non lucratif :

  • L’employeur NEXEM nous a ainsi annoncé la refonte de sa convention (CCN 66) et son souhait d’assurer la présence des salariés au sein des établissements en faisant évoluer les grilles de salaire et la classification statutaire, en tenant compte de l’évolution des métiers et des niveaux d’études. La FNO se positionne comme partenaire de discussion de NEXEM dans leurs négociations salariales et une nouvelle rencontre est prévue en décembre.
  • La Fédération des Établissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne privés non lucratifs (FEHAP), qui reportait initialement la responsabilité d’une revalorisation des salaires sur le Ministère, lance une grande enquête cet automne auprès de ses adhérent(e)s afin de modifier la CCN51.

Parallèlement, la dynamique de défense de l’exercice salarié a été relancée au niveau des grandes centrales syndicales : la CGT et FO ont été rencontrées ces dernières semaines. Des actions de leur part auprès du Ministère de la Santé et des Solidarités ont été planifiées afin que le sujet soit de nouveau abordé avec Mme La Ministre et que de réelles négociations s’ouvrent enfin autour de grilles de salaires corrélées au niveau bac +5 dans la fonction publique hospitalière. Une intervention aura lieu en Conseil Supérieur de la Fonction Publique hospitalière en décembre.

Concernant les associations de patients : le président de France Alzheimer nous a assuré de son soutien et de son intervention auprès de la Ministre. D’autres associations de patients vont encore être rencontrées, notamment la FISAF.

Ces rendez-vous ont permis des avancées concrètes pour l’exercice salarié et les différents interlocuteurs ont repéré la FNO comme force de proposition.

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur ne reconnait pas les Sciences Orthophoniques

Les orthophonistes et les étudiant·e·s en orthophonie dénoncent
un traitement inégal dans la création des sections CNU

Le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a décidé unilatéralement de créer la section 91 intitulée « Sciences de la rééducation/réadaptation » au sein de la liste CNU, proposant ainsi de regrouper les orthophonistes avec les autres rééducateurs.

Dans le même temps, deux autres nouvelles sections ont vu le jour : la section 90 en Maïeutique et de la section 92 en Sciences Infirmières.

Les orthophonistes et les étudiant·e·s en orthophonie saluent la création de ces sections qui amènent une juste reconnaissance de la recherche spécifique dans ces deux disciplines. Mais il·elle·s ne comprennent pas pourquoi il leur est refusé la reconnaissance d’une discipline spécifique à leur filière.

La Fédération Nationale des Orthophonistes (FNO), le Collège Français d’Orthophonie (CFO), la Fédération Nationale des Étudiants en Orthophonie (FNEO) et l’Union Nationale pour le Développement de la Recherche et de l’Evaluation en Orthophonie (UNADREO), ont toujours défendu la création d’une section en Sciences Orthophoniques, mais le MESRI n’a pas tenu compte des éléments tangibles apportés par les différentes instances de la profession en réponse au rapport Le Bouler.

La section 91 Sciences de la rééducation/réadaptation regroupe artificiellement des disciplines dont les enjeux de recherche et la spécificité scientifique sont différents. Les Sciences Orthophoniques doivent pouvoir bénéficier d’une reconnaissance des travaux et des modèles dont les orthophonistes ont besoin.

Cela est indispensable pour conforter une recherche spécifique nécessaire à leur discipline, et ainsi concourir à la juste qualité de l’évolution de la profession et de la formation initiale, tant en France qu’à l’international. Il en va, à terme, de la qualité des soins apportés aux personnes présentant des troubles de la communication, de la parole, du langage, de la cognition mathématique, des fonctions oro-myofaciales et de la voix.

La Fédération Nationale des Orthophonistes, le Collège Français d’Orthophonie (CFO), la Fédération Nationale des Etudiants en Orthophonie (FNEO) et l’Union Nationale pour le Développement de la Recherche et de l’Evaluation en Orthophonie (UNADREO) demandent au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation d’aller jusqu’au bout de la création d’une section « Sciences Orthophoniques ».

La FNO souhaite qu’un·e orthophoniste intègre la commission sur les 1 000 premiers jours de l’enfant

La FNO souhaite qu’un·e orthophoniste intègre
la commission sur les 1 000 premiers jours de l’enfant

Le 19 septembre, la vice-présidente de la FNO en charge de la promotion de la Santé, Marie Tabaud, participait à l’installation de la commission scientifique sur les 1 000 premiers jours de l’enfant, en présence d’Adrien Taquet, secrétaire d’état auprès d’Agnès Buzyn. Emmanuel Macron avait inscrit la question des 1000 premiers jours de l’enfant au cœur de l’action du Gouvernement.

La représentante de la FNO a pu faire part au ministère de son regret de ne voir aucun orthophoniste au sein de cette commission composée d’une quinzaine « d’experts connus, sensibles à la théorie de l’attachement et qui illustrent des tendances différentes (nationalité, secteur, spécialité) ». Plusieurs de ses membres rencontrés à cette occasion ont regretté l’absence d’un·e orthophoniste dans cette commission, qui doit préparer une politique publique visant à mieux accompagner les parents et les enfants pendant la petite enfance.

Cette commission est présidée par Boris Cyrulnik (neuropsychiatre), accompagné de 2 vice-présidentes, Alexandra Benachi (gynécologue) et Isabelle Filliozat (psychothérapeute). Cette commission aurait pour but de donner des repères aux parents, avec des conclusions attendues pour janvier 2020.

Réforme des retraites : La FFPS porte ses revendications auprès du Gouvernement

Réforme des retraites : La FFPS* porte
ses revendications auprès du Gouvernement

 

Une délégation de toutes les professions représentées au sein de la Fédération Française des Praticiens de Santé (FFPS), a été reçue ce jeudi 12 septembre, par Jean Paul Delevoye, Haut- Commissaire aux Retraites, nouveau Ministre délégué auprès de la Ministre des Solidarités et de la Santé.

La FFPS a défendu les revendications des praticiens de santé auprès du Ministre.

Jean-Paul Delevoye a reconnu les spécificités de ces professionnels et a assuré qu’il en tiendra compte dans la réforme.

La FFPS a rappelé les points durs sur lesquels elle ne cèdera pas :

  • Une compensation totale des hausses de cotisations
  • Le maintien des prestations actuelles et futures
  • Le maintien de l’assiette actuelle de calcul des cotisations Retraite : un calcul sur les revenus
    déclarés et les éventuelles cotisations Madelin
  • La distribution des réserves de la CARPIMKO au profit des affiliés de la CARPIMKO
  • Une augmentation de la prise en charge de la partie forfaitaire des cotisations Retraite de l’Avantage Social Vieillesse (ASV) par l’Assurance Maladie

Pour répondre aux exigences de la FFPS, le Ministre a réaffirmé que la réforme ne bouleversera pas l’équilibre économique des cabinets.

Conformément aux déclarations du Premier Ministre, ce jour, des réunions de négociations entre la FFPS et le Haut-Commissariat à la Réforme des Retraites (HCRR) débuteront dès le début de la semaine prochaine dans un calendrier resserré.

La FFPS restera intransigeante sur une compensation totale des hausses de cotisations pour tous les praticiens de santé.

*Créée en août 2017, la FFPS se compose des principaux syndicats d’infirmiers libéraux, de masseurskinésithérapeutes, d’orthophonistes, d’orthoptistes et de pédicures-podologues, à savoir : Convergence infirmière, la FFMKR, la FNI, la FNO, la FNP, l’ONSIL, l’UNSMKL, le SNAO et le SNIIL.

Réforme des retraites : la FNO travaille sans relâche pour les orthophonistes

29 août : La FNO rencontre le président de l’UNAPL

La FNO avait sollicité une rencontre avec Michel Picon, président de l’Union Nationale des Professions Libérales (UNAPL), pour aborder le sujet de la réforme des retraites, piloté par Jean-Paul Delevoye, Haut-commissaire à la réforme des retraites (HCRR) et ses conséquences pour les orthophonistes, et plus largement pour les praticiens de santé conventionnés. Ce rendez-vous a eu lieu le jeudi 29 août. La FNO était représentée par sa présidente, Anne Dehêtre, et par Marie-Anne François, chargée de mission FNO pour la retraite et présidente de la Carpimko.

La FNO est l’un des syndicats fondateurs de la Fédération Française des Praticiens de Santé (FFPS), organisation regroupant les principaux syndicats des praticiens de santé conventionnés ; la FFPS a été créée pour peser de tout le poids de ses 250 000 professionnels, dans tous les combats menés en commun. La réforme des retraites en cours de négociation impactant de façon similaire, tous les praticiens de santé libéraux conventionnés, la FNO fait donc front commun avec les autres syndicats membres de la FFPS dans les négociations et les rencontres avec les différents acteurs et interlocuteurs.

3 septembre : la FNO prend contact avec la FNEO

Une conférence téléphonique a été organisée par la FNO avec les représentantes de la Fédération Nationale des Étudiants en Orthophonie (FNEO), toujours sur le sujet de la réforme des retraites.

4 septembre : L’UNAPL convoque un conseil national extraordinaire, et décide de défendre les spécificités des professionnels de santé conventionnés

Le rendez-vous du 29 août a provoqué la tenue d’un conseil national extraordinaire de l’UNAPL, le mercredi 4 septembre. La FFPS avait délégué son président, Daniel Guillerm (infirmier, FNI). L’UNAPL s’est engagée à cette occasion à porter devant le HCRR les spécificités des praticiens de santé conventionnés. A l’issue de ce conseil national extraordinaire, l’UNAPL a publié une motion qui reprend des revendications portées par la FFPS.

Dans cette motion, les professions libérales représentées à l’UNAPL rejettent le projet de réforme peint dans le rapport du HCRR et s’inquiètent que certaines professions, comme les praticiens de santé, ne puissent supporter une forte augmentation de leurs cotisations, et/ou une réduction drastique de leurs pensions par rapport à leur situation actuelle, ce qui pourrait entraîner la disparition de ces professions libérales.

6 septembre : L’UNAPL est reçue par le Premier ministre et le HCRR

Le Conseil National de l’UNAPL a estimé que, dès lors qu’il existe encore une voie de négociation, il convenait de s’en saisir pour poursuivre le dialogue. L’UNAPL ne se joindra donc pas au mouvement du 16 septembre. Une nouvelle phase de concertation s’ouvre entre l’UNAPL et le Gouvernement : l’UNAPL a été reçue le vendredi 6 septembre par le Premier ministre, Edouard Philippe, et par Jean-Paul Delevoye.

La FFPS et la FNO poursuivent leurs démarches

La FFPS privilégie également, pour l’instant, la voie du dialogue et de la négociation. En conséquence, elle n’appelle pas à se joindre au mouvement du 16 septembre.

La FFPS demande instamment au gouvernement qu’il lui soumette des projections claires sur les scénarii qui se dessinent dans les travaux du HCRR. La FFPS rappellera qu’elle se ralliera à un mot d’ordre de mobilisation massive des professions libérales si les spécificités des praticiens de santé conventionnés ne sont pas prises en compte dans la réforme.

Les revendications des praticiens de santé, et donc des orthophonistes, sont défendues par les représentants syndicaux de ces professions, depuis des mois.

La FFPS et la FNO poursuivront leurs démarches sur ce dossier.

Votre syndicat vous tiendra informé.e.s au fur et à mesure des avancées.