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3 appels dans la même journée : Adèle qui a 3ans et demi et présente un bégaiement qui a augmenté ces derniers temps. Adèle 25 ans qui suite à un traumatisme crânien léger présente une dysphagie. Elle vient de sortir de l’hôpital avec une prescription d’orthophonie notée comme indispensable par le médecin. Elle n’a pas vu d’orthophoniste à l’hôpital.

Adèle, 60 ans, sort d’hospitalisation. Suite à un AVC et après deux semaines en service neuro-vasculaire puis 2 mois en SSR (ou CRF), elle présente encore une aphasie globale qui a cependant bien évolué et qui nécessite une poursuite de la rééducation.

Dilemme

Une seule place dans l’immédiat.

Questions

Donner une priorité ?  A qui ? Qu’est-ce qui justifie cette priorité ? Quelle réponse donner aux autres personnes ?

Éthique

Si on veut respecter le PRINCIPE D’ÉQUITÉ, on ne peut favoriser personne. Il faut donc trouver des critères de « RAISONNEMENT CLINIQUE » afin de décider de ce qu’on peut faire vis-à-vis de ces trois demandes tout aussi importantes. Si on veut respecter le PRINCIPE DE BIENFAISANCE, il faut prendre le temps de dialoguer, expliquer et donner des perspectives. Le dialogue permettra de mieux connaître le contexte, les répercussions de la pathologie et les capacités ou capabilités de chacun. Il ne s’agit pas de répondre à tout prix et de prendre à tout prix ces trois personnes quitte à se mettre en difficulté (maltraitance vis à vis de l’orthophoniste).

Quelques propositions

Le temps du dialogue est nécessaire afin de répondre en premier lieu aux interrogations qui inquiètent les patients. Prendre le temps d’évaluer la situation de chacun permettra de juger de l’urgence, de mettre en place des actions…. Contacter les collègues. Voir avec l’hôpital, le médecin. Prodiguer des conseils, orienter sur les plateformes (PPSO). Tout CHOIX ÉCLAIRÉ est valide.